Archives pour la catégorie "Education / Jeunesse"

Refondation de l’école : Adoption d’un texte fondamental pour l’école de la République enrichi par le Sénat

Publié le 27 mai 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste – 26 mai 2013

La majorité sénatoriale a adopté, cette nuit, la loi de la Refondation de l’école de la République qui va permettre la transformation de l’école et du quotidien des élèves, au bénéfice de la réussite de tous.

Les sénateurs socialistes sont heureux de voir renforcés les principes fondateurs du service public de l’éducation, pour une éducation accessible pour tous. C’est une école de la mixité sociale, une école de l’égalité et de la justice, une école ouverte au monde, qui sort du Sénat ; une école « mieux-veillante », selon le chef de file des sénateurs socialistes Jacques-Bernard Magner. Les sénateurs socialistes sont fiers d’avoir apporté leur pierre à cette loi ambitieuse avec la majorité sénatoriale.

Un an après le discours d’Orléans de François Hollande, « les sénateurs socialistes concrétisent par leur vote l’engagement du Président de la République» a confirmé Jacques-Bernard Magner. Ils soutiennent avec enthousiasme et conviction cette loi qui porte l’école « plus haut et plus fort » selon le mot de la rapporteure pour le texte, la sénatrice François Cartron.

Pour plus d’informations :

le lien vers le dossier législatif de cette réforme

le lien vers la loi votée au Sénat

[En savoir plus]

Les Socialistes mobilisés pour la refondation de l’Ecole

Publié le 6 février 2013

LOGOCommuniqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste

Mardi 5 février

En présence de Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale, le Bureau national a réaffirmé que le combat pour l’Ecole de la République est au cœur de l’identité des Socialistes. Il était au cœur des engagements présidentiels de François Hollande, il est aujourd’hui au cœur de l’action du Gouvernement. L’Ecole est le socle de l’ambition définie par le Président de la République : tenir la promesse républicaine faite à la jeunesse de notre pays, et agir pour que les générations présentes et à venir vivent mieux que celles qui les ont précédées.

Pendant 10 ans, l’Ecole a souffert, abîmée par la droite, méprisée par le sarkozysme, avec la suppression de près de 80 000 postes, la suppression de la formation initiale des enseignants qui a dégradé les conditions d’exercice de ce métier, la suppression de la carte scolaire qui a accru les inégalités territoriales, la suppression de 3000 postes de RASED qui a considérablement affaibli le soutien si nécessaire aux élèves les plus en difficulté. Ainsi le système éducatif français n’a-t-il cessé de régresser dans toutes les évaluations internationales.

Il était donc urgent que l’Ecole redevienne la priorité nationale qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. C’est tout le sens de la loi pour la refondation de l’Ecole portée par Vincent Peillon qui a pour double objectif de donner à tous les enfants les moyens de réussir, en réduisant les inégalités sociales et territoriales, et de revaloriser le métier d’enseignant. Elle est l’aboutissement de la grande consultation nationale qui a eu lieu pendant tout le second semestre 2012.

Grâce à un effort budgétaire sans précédent depuis plus de 20 ans, la loi traduit cette priorité notamment par la création de 60 000 postes dans l’Education nationale d’ici 2017, par l’ouverture des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation, par la création des emplois d’avenir-professeurs, par le passage de l’Ecole à l’ère du numérique.

Parce que c’est dès le plus jeune âge que se joue l’échec ou la réussite scolaire, la priorité est donnée au premier degré avec la relance de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, le dispositif « plus de maîtres que de classes » et un plan d’éducation artistique et culturelle. C’est également dans ce cadre que s’inscrit l’indispensable réforme des rythmes scolaires : avec le plus faible nombre de jours d’école des 34 pays de l’OCDE et les journées de classe les plus chargées, la situation est aujourd’hui préjudiciable à l’équilibre et à la réussite des enfants.

Par ailleurs, des engagements précis sont pris pour (…)

[En savoir plus]

La Refondation de l’Ecole : la feuille de route du gouvernement témoigne d’un engagement fort

Publié le 22 octobre 2012

Le Président de la République a présenté le 9 octobre dernier, à la Sorbonne, les grands principes de la “Refondation de l’Ecole Républicaine”. Cette intervention est l’aboutissement de la concertation nationale engagée dés le mois de juillet 2012 par le Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon.

Cette concertation a rassemblé l’ensemble des acteurs de l’Education nationale, témoignant de la volonté du gouvernement de favoriser l’écoute et le dialogue. Les travaux qui en sont issus constituent donc la base de la nouvelle feuille de route du Président en matière d’éducation.

Ainsi, plusieurs chantiers ont été annoncés en vue de la refondation de l’école. Le Président a notamment fixé neuf axes prioritaires :

  1. Une amélioration des rythmes scolaires est prévue avec le retour à une semaine de quatre jours et demi avec des journées scolaires moins chargées. Les activités périscolaires, telles que le sport, seront mises en avant.
  2. La lutte contre le décrochage scolaire constitue une priorité. Le Président entend prévenir le décrochage par l’instauration d’un référent dans les collèges et les lycées professionnels à fort taux d’absentéisme .
  3. Une meilleure formation pour les enseignants et un renforcement des effectifs sont annoncés. Des engagements ont déjà été pris dans ce sens, avec la création de 10 000 postes par an durant le quinquennat et de 6000 emplois d’avenir dès janvier 2013. De plus, l’instauration des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation témoigne d’une volonté de renforcer ainsi que de valoriser la formation des enseignants.
  4. Une attention particulière est portée sur la maternelle et le primaire. La scolarisation des moins de trois ans « sera relancée dès la rentrée 2013 dans les territoires en difficulté ». L’école primaire, quant à elle, devra mettre en œuvre le principe « de plus de maîtres que de classes » dans l’intention de renforcer un suivi personnalisé des enfants.
  5. Le Président entend redonner pleinement au collège sa fonction cruciale « d’assurer le socle commun des connaissances ».
  6. Le lycée est également au cœur des préoccupations du gouvernement et en particulier le lycée professionnel. L’objectif fixé est de renforcer la complémentarité entre les formations en apprentissage et celles sous statut scolaire.
  7. L’orientation sera entièrement revue et un service public régional de l’orientation sera missionné pour garantir une meilleure orientation des élèves et renforcer les possibilités de donner une « deuxième chance ».
  8. L’usage des nouvelles technologies sera systématisé, notamment grâce à un meilleur équipement des établissements.
  9. Enfin, l’institution d’un enseignement de la morale laïque est un souhait particulier du Président.

Ces orientations devraient constituer le socle du futur projet de loi de programmation et d’orientation sur la refondation de l’école. Ce texte sera proposé en Conseil des ministres dès la fin du mois d’octobre. Il sera ensuite examiné par le Parlement.

Je partage totalement l’ambition du gouvernement de redonner à l’école sa place centrale dans notre société et je me réjouis de cette concertation et des engagements gouvernementaux qui en résultent.

[En savoir plus]

Carte scolaire du Limousin : Luc Chatel persiste et signe

Publié le 24 avril 2012

En janvier dernier, les parlementaires socialistes de Creuse, Jean-Jacques Lozach, Michel Vergnier et moi-même, nous étions mobilisés pour dénoncer la nouvelle vague de suppression de postes d’enseignant dans l’académie de Limoges.

Dans ce cadre, nous avions envoyé un courrier au Premier Ministre et à Monsieur Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, le 13 janvier 2012. Nous y rappelions que ces suppressions de postes n’étaient pas du tout adaptées aux réalités locales et aux besoins d’une région comme le Limousin et d’un département comme la Creuse. Nous demandions alors la révision immédiate de la carte scolaire présentée par l’académie de Limoges afin de remédier à cette anomalie.

Plus de quatre mois après l’envoi de notre courrier, le Ministre a enfin daigné nous apporter une réponse. Sans surprises, mais avec un aplomb incroyable, Monsieur Chatel persiste et signe sa politique en réaffirmant que cette réduction massive de postes s’inscrit dans sa volonté de favoriser l’individualisation des parcours et le soutien aux élèves en difficulté.

Une fois de plus, je m’interroge sur la possibilité de faire mieux avec beaucoup moins, notamment en ce qui concerne les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) qui subissent de plein fouet les effets de la RGPP. Sur ce point, le Ministre indique dans son courrier que son objectif n’est « pas de faire disparaître l’aide spécialisée, ni le dispositif des RASED, mais de le déployer de manière plus ciblée et plus efficace » pour « favoriser une restructuration de telle sorte que les RASED se rapprochent des écoles qui en ont le plus besoin » afin « d’assurer une meilleure répartition des moyens au plus près des besoins locaux ».

Les départements victimes des suppressions de postes RASED, comme la Creuse, jugeront de la plus grande efficacité et de la plus grande proximité qui les attend demain.

En outre, il faut croire que le Gouvernement de M. Fillon a considéré depuis 2007 que le Limousin, avec ses centaines de postes supprimés en 5 ans, et la Creuse, département le plus violemment impacté par cette politique, disposaient de bien trop de moyens et d’enseignants au vu de leurs besoins !

Je pense que chacun d’entre nous, parents d’élèves, enseignants, citoyens ou étudiants, apprécieront la pertinence et la véracité de ces propos. Je vous invite d’ailleurs à prendre connaissance de ce courrier en cliquant sur le lien ci-dessous.

Pour ma part, je persiste à croire que des départements ruraux comme la Creuse doivent faire l’objet de toutes les attentions de la part des pouvoirs publics. A l’heure où de plus en plus de français signifient clairement leur envie de venir s’installer dans nos territoires et que chacun commence à prendre connaissance des richesses qui sont les nôtres, nous devons mener une politique ambitieuse et adaptée en phase avec les besoins et les attentes de la population.

En savoir plus :

Rappel des initiatives engagées au cours du mois de janvier pour soutenir le LMB de Felletin :

 

[En savoir plus]

Dépôt d’une question écrite sur le maintien de l’enseignement de l’Histoire-géographie en Terminale S

Publié le 29 janvier 2012

Question écrite n° 22063 de Mme Renée Nicoux (Creuse – SOC)
publiée dans le JO Sénat du 26/01/2012 – page 230

Mme Renée Nicoux attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la dégradation des enseignements d’histoire-géographie dans le second degré et sur la tenue des états généraux de l’histoire et de la géographie pour refonder l’école et la citoyenneté républicaines, le 28 janvier 2012 à Paris.

Depuis l’annonce de la suppression des enseignements obligatoires d’histoire et de géographie dans les programmes en terminale scientifique, la mobilisation des enseignants, du monde universitaire mais aussi d’une partie la société civile n’a cessé de s’intensifier.

C’est pourquoi, l’Association des professeurs d’histoire et de géographie (APHG) a décidé d’organiser des états généraux de l’histoire et de la géographie afin de faire entendre une nouvelle fois leur voix et de réaffirmer la nécessité impérieuse de maintenir l’enseignement obligatoire de ces deux matières dans les programmes scolaires.

En effet, l’histoire et la géographie sont des enseignements indispensables à la compréhension du monde d’aujourd’hui (…)

[En savoir plus]

Une action collective réussie au service du LMB de Felletin

Publié le 23 janvier 2012

Communiqué de presse du 20 janvier 2012

Après la diffusion par le Rectorat d’une carte des formations impactant fortement le Limousin, établie sans concertation, les territoires se sont mobilisés. Dans le sud creusois, c’est le Lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin qui était durement touché par des décisions comptables, remettant en cause les fondements même d’un établissement centenaire. De nombreuses actions ont été engagées regroupant les enseignants, les personnels, les élèves et leurs parents, les professionnels du bâtiment, les commerçants, les habitants ainsi que les élus. Cette forte mobilisation, conduite avec détermination et imagination, a suscité un soutien important du territoire, avec notamment la collecte de près de 6000 signatures lors des manifestations quotidiennes.

Dans le même temps, Renée NICOUX, Sénateur de la Creuse et maire de Felletin, lors d’un entretien avec Monsieur le Recteur, s’est appliquée à faire valoir tous les arguments justifiant le maintien de ces formations : leur pertinence pour le monde professionnel, l’existence de débouchés pérennes et la qualité des enseignements prodigués contribuant à la notoriété de l’établissement. Ces arguments semblent avoir été entendus, et confirmés par Monsieur l’Inspecteur d’Académie de la Creuse, missionné par Monsieur le Recteur pour évaluer sur le terrain la situation précise des formations en question. Ces différents échanges techniques ont permis de faire entendre la voix de Felletin, tout en s’appuyant sur la mobilisation collective du territoire qui ne pouvait accepter de telles décisions. C’est cette implication cohérente, mise au service de notre établissement, qui a permis d’obtenir le maintien de toutes les filières.

On peut légitimement s’étonner que le député de la 2e circonscription, (…)

[En savoir plus]

Dépôt d’une question orale au Sénat sur la situation du LMB de Felletin

Publié le 18 janvier 2012

Carte scolaire 2012 et avenir du lycée des métiers du bâtiment de Felletin

Question n° 1573S adressée à M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative

À publier le : 26/01/2012

Texte de la question :

Mme Renée Nicoux attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la présentation de la nouvelle carte scolaire du Limousin pour la rentrée 2012 et de ses impacts pour le lycée des métiers du bâtiment de Felletin.

Cette carte scolaire annonce en effet une nouvelle vague de suppressions massives de postes dans l’académie à la rentrée 2012. Ce sont ainsi 278 postes d’enseignants qui disparaitraient soit 4 % des professeurs en activité dans la région, faisant du Limousin la région de France la plus touchée. Depuis 2007, ce sont environ 1 000 postes qui ont été supprimés sur l’académie.

Sans parler des annonces de fermetures pures et simples pour les lycées du Mas Jambost à Limoges et de l’EREA de Meymac, elle tient à attirer son attention sur le lycée des métiers du bâtiment de Felletin qui se voit signifier la fermeture des sections BTS construction métallique, CAP menuiserie, seconde GT option architecture et construction à la rentrée 2012, ainsi que le transfert des classes de première et terminale STI en 2013 dans un lycée du département voisin. Ces fermetures sont envisagées alors même que BTS et CAP sont porteurs en termes de débouchés et demandés par la profession. Seconde, première et terminale constituent pour leur part, le vivier nécessaire à la poursuite d’études en BTS. Ces décisions semblent ainsi constituer la chronique d’une mort annoncée pour ce lycée.

Elle déplore donc fortement cette politique qui met en péril l’équilibre de l’établissement et par là même, celui d’un territoire fragile comme la Creuse qui mériterait, au contraire, un traitement particulier prenant en compte sa spécificité rurale. De plus, il apparaît que cette décision n’a fait l’objet d’aucune concertation avec la région Limousin qui investit pourtant massivement pour maintenir une offre éducative adaptée aux besoins.

Par ailleurs, ces décisions ne tiennent aucun compte de la spécificité de ce lycée situé en zone rurale mais ayant un recrutement national permettant à de nombreux jeunes issus de zones urbaines de trouver là, des conditions d’études favorables à la réussite. Les excellents résultats obtenus ces dernières années par les élèves et la notoriété de l’établissement auprès des entreprises en témoignent.

Elle s’interroge une fois de plus sur la véritable volonté politique du Gouvernement tant en matière d’éducation que de politique des territoires. En outre, alors que l’on parle de nécessaire réindustrialisation de la France et donc d’un besoin accru de formation dans les domaines techniques, le Gouvernement choisit de supprimer des filières technologiques pourtant adaptées aux besoins des entreprises.

Elle souhaiterait donc savoir comment le ministre entend justifier cette politique aveugle et destructrice et quel avenir est envisagé pour le lycée des métiers et du bâtiment de Felletin.

 

Pour plus d’informations :

le communiqué de presse de Renée Nicoux, diffusé le 9 janvier 2012

Site du LMB en lutte avec pétition en ligne

– Suivi de l’actualité de la mobilisation sur le site de la ville de Felletin

[En savoir plus]