Archives pour la catégorie "Actualité"

La loi sur la sécurisation de l’emploi entre en vigueur

Publié le 20 juin 2013

Le 13 juin 2013, le Conseil Constitutionnel a validé la loi sur la sécurisation de l’emploi adoptée par le Parlement le 14 mai dernier. Il vient ainsi acter définitivement son entrée en vigueur dans notre droit. Transposition fidèle de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier signé par les principales organisations syndicales et patronales, cette loi vient concrétiser l’engagement du Gouvernement et du Président de la République pour le développement de solutions nouvelles en faveur de l’emploi.

Elle vise en effet à créer de nouveaux outils pour l’emploi, lutter contre la précarité, favoriser l’anticipation négociée des mutations économiques et encadrer les licenciements économiques.

Je tiens ici à vous présenter les principales mesures pour atteindre ces objectifs à travers les trois axes majeurs de cette réforme :

I. Instaurer de nouveaux droits individuels et collectifs pour les salariés

  • Généralisation dans toutes les entreprises de la couverture complémentaire santé obligatoire, au plus tard au 1er janvier 2016. Les entreprises devront en conséquence proposer une complémentaire santé et la financer au minimum à moitié (article 1);
  • Création d’un compte personnel de formation suivant le salarié tout au long de sa vie et visant à lui permettre de bénéficier d’un conseil en évolution professionnelle. La loi sur la formation annoncée pour la fin 2013 viendra en préciser certaines modalités ( article 5);
  • Obligation pour l’entreprise d’informer les salariés de ses grands choix stratégiques, notamment en améliorant les procédures de consultation des institutions représentatives du personnel. Ainsi dans un délai d’un an pour les entreprises de plus de 300 salariés et de 2 ans pour les autres, une base de données économiques et sociales est mise à disposition des représentants des salariés (article 8) ;
  • Entrée des salariés avec voie délibérative dans les conseils d’administration des grandes entreprises de plus de 5000 salariés en France et 10.000 dans le monde, avant la fin 2014 (article 9).

II. Lutter contre la précarité

  • Renforcement renforçant les droits à indemnisation des personnes privées d’emploi en autorisant l’Unédic à mettre en place des droits rechargeables à l’assurance chômage (article 10) ;
  • Encouragement du recours au CDI plutôt qu’au CDD notamment par la possibilité de moduler les cotisations d’assurance chômage des contrats courts en fonction de la nature du contrat de travail : sa durée, le motif de recours à ce type de contrat, l’âge du salarié ou la taille de l’entreprise (article 11) ;
  • Amélioration de la situation des salariés à temps partiel avec l’instauration d’une durée minimale de travail de 24 heures hebdomadaires (avec des dérogations pour les cas particuliers) et une modification du régime des heures complémentaires avec une majoration dès la première heure (article 12).

III. Sécuriser l’emploi

  • Facilitation du maintien dans l’emploi avec la mise en place d’outils – favorisant la mobilité interne et externe des salariés – simplifiant et unifiant le dispositif de chômage partiel – et privilégiant l’emploi au lieu des licenciements (articles 3, 14 à 17) ;
  • Mise en place d’une double sécurité en cas de licenciements collectifs avec la validation du plan de sauvegarde de l’emploi soit par accord majoritaire entre l’entreprise et les organisations syndicales (représentant 50% des salariés au minimum) soit par l’administration qui pourra ainsi s’assurer de la régularité de la procédure, de sa pertinence et de l’adéquation des mesures d’accompagnement proposées (article 18) ;
  • Institution d’une obligation de recherche d’un repreneur en cas de fermeture de site (article 19) ;

Pour en savoir plus :

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Adoption du projet de loi sur l’élection des sénateurs Une réforme pour répondre aux évolutions de la société

Publié le 19 juin 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste

18 juin 2013

Il devenait urgent de faire évoluer le mode d’élection des sénateurs modifié seulement à la marge depuis le début de la Ve République. Le texte adopté ce jour par la majorité sénatoriale, en introduisant plus de parité et en rééquilibrant la représentation entre communes urbaines et communes rurales, va permettre à la Haute Assemblée de mieux correspondre à l’évolution sociologique des Français.

Ce texte va faire évoluer les modes de scrutin vers plus de proportionnelle, plus favorable à la parité. Désormais, dans 55 circonscriptions contre 30 jusque-là, s’appliquera le scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour. Cela permettra d’améliorer à la hausse les 22% de femmes présentes au sein de la Haute Assemblée.
Quant à la modification de la composition du collège électoral des sénateurs introduite, elle va permettre de réduire l’écart de représentation entre les communes pour plus d’égalité.

« Le présent texte recherche un équilibre entre le principe un homme, une voix et la représentation équilibrée de la diversité des territoires ! » affirmait le sénateur socialiste Alain Richard au cours des débats. De fait, tout en confirmant la spécificité de la Haute assemblée, ce texte donne d’autant plus de légitimité aux sénateurs dans leur rôle de représentants des collectivités territoriales qu’ils seront plus proches de leurs populations.

Pour en savoir plus :

le dossier législatif

le texte voté au Sénat

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Refondation de l’école : Adoption d’un texte fondamental pour l’école de la République enrichi par le Sénat

Publié le 27 mai 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste – 26 mai 2013

La majorité sénatoriale a adopté, cette nuit, la loi de la Refondation de l’école de la République qui va permettre la transformation de l’école et du quotidien des élèves, au bénéfice de la réussite de tous.

Les sénateurs socialistes sont heureux de voir renforcés les principes fondateurs du service public de l’éducation, pour une éducation accessible pour tous. C’est une école de la mixité sociale, une école de l’égalité et de la justice, une école ouverte au monde, qui sort du Sénat ; une école « mieux-veillante », selon le chef de file des sénateurs socialistes Jacques-Bernard Magner. Les sénateurs socialistes sont fiers d’avoir apporté leur pierre à cette loi ambitieuse avec la majorité sénatoriale.

Un an après le discours d’Orléans de François Hollande, « les sénateurs socialistes concrétisent par leur vote l’engagement du Président de la République» a confirmé Jacques-Bernard Magner. Ils soutiennent avec enthousiasme et conviction cette loi qui porte l’école « plus haut et plus fort » selon le mot de la rapporteure pour le texte, la sénatrice François Cartron.

Pour plus d’informations :

le lien vers le dossier législatif de cette réforme

le lien vers la loi votée au Sénat

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Adoption du projet de loi sur la sécurisation de l’emploi au Sénat

Publié le 23 avril 2013

Le 20 avril, le Sénat a adopté le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi. Issu en grande partie de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, signé par trois des cinq organisations syndicales représentatives de salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et les trois organisations d’employeurs (Medef, CGPME, UPA), ce texte fait de la défense de l’emploi sa priorité majeure dans un contexte socio-économique difficile.

Pour ce faire, ce projet de loi poursuit plusieurs objectifs principaux :

  • instaurer de nouveaux droits individuels et collectifs pour les salariés,
  • faciliter l’accès à l’emploi et lutter contre la précarité au travail,
  • favoriser le maintien dans l’emploi et encadrer les procédures de licenciement économique.

Par cette réforme ambitieuse, le Gouvernement rappelle la priorité qu’il donne à l’emploi, mais aussi au dialogue et à la concertation. Ce projet de loi doit désormais être examiné par une Commission mixte paritaire, composée de sénateurs et députés, chargée de trouver un texte de compromis entre les deux assemblées.

Pour plus d’informations :

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Constitution d’une mission commune d’information sur la filière viande au Sénat

Publié le 2 avril 2013

Suite à l’affaire de la fraude à la viande de cheval qui a éclatée en Europe au mois de février dernier, une mission commune d’information sur la filière viande en France et en Europe a été constituée au Sénat.

Son objectif est double : établir un diagnostic des difficultés de la filière et dresser une liste de propositions visant à répondre aux attentes des consommateurs et rétablir ainsi leur confiance.

Lors de sa réunion constitutive du 27 mars 2013, la Mission a désigné Mme Bernadette BOURZAI (Sénateur socialiste de la Corrèze) Présidente, et Mme Sylvie GOY-CHAVANT (Sénateur UDI-UC de l’Ain) Rapporteur.

Responsable des questions agricoles pour les sénateurs socialistes de la Commission des Affaires économiques, j’ai bien évidemment intégré cette mission afin de prendre part activement à ses travaux.

Dans un premier temps, la mission procédera à une série d’auditions en vue de recueillir les positions des différents représentants de la filière. Ce cycle de rencontres commencera le mercredi 3 avril et se poursuivra sur plusieurs semaines. Nous espérons ensuite pouvoir rendre nos recommandations pour l’été ou la rentrée prochaine.

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter la page internet du Sénat consacrée à la mission commune d’information sur la filière viande en cliquant sur le présent lien.  

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Vote du projet de Loi de Séparation et régulation des activités bancaires

Publié le 25 mars 2013

Communiqué de présse du groupe socialiste du Sénat – 22/03/2013

Les sénateurs confirment l’engagement de la France pour l’encadrement des banques

Le Sénat a adopté, ce jour, à l’unanimité des suffrages exprimés, la loi de séparation et de régulation des activités bancaires, un texte majeur qui permet de limiter les excès auxquels nous avons pu assister lors de la crise de 2008.

La portée du texte est bien plus vaste que son seul énoncé le laisse entendre puisqu’il s’agit, au-delà de l’assainissement des activités bancaires en séparant leurs activités bancaires utiles à l’économie de leurs activités les plus spéculatives, de mettre un vrai système de contrôle des banques.

Le Sénat a souhaité apporter quelques améliorations au texte pour limiter plus encore tout risque d’abus. Ainsi l’APCR (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution) veillera à la sécurisation des relations avec les Hedges Funds et pourra surveiller les rémunérations des dirigeants de banques et autres professions de la finance. Le financement des collectivités territoriales a été sécurisé par la création d’une Agence de financement dédiée et l’encadrement renforcé des contrats de prêt qui leur seront proposés. Parallèlement, toute opération concernant les matières premières sera soumise au contrôle de l’Autorité des marchés financiers. Enfin les banques françaises devront être transparentes quant à leurs implantations et notamment dans les paradis fiscaux, conformément à l’accord européen sur la régulation bancaire.

Les sénateurs socialistes se réjouissent de cette loi, 7e engagement du Président de la République, qui met les banques devant leurs responsabilités et permet un financement plus sain de notre économie. Le chef de file socialiste Jean-Pierre CAFFET l’a souligné : « cette loi suscite la fierté des sénateurs socialistes qui rend la France premier pays à se doter d’une telle législation, faisant ainsi figure de pionnière en Europe ».

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Vote du texte sur les élections locales : Les sénateurs confirment leur rôle de représentants constitutionnels des collectivités locales

Publié le 15 mars 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste du Sénat

15 Mars 2013

Le Sénat a adopté cette nuit en deuxième lecture le texte de loi concernant l’élection des conseillers municipaux, des conseillers intercommunaux et des conseillers départementaux. Ce texte permettra de moderniser et simplifier un certain nombre de processus électoraux, afin de rapprocher les élus locaux de leurs électeurs.

Les sénateurs socialistes regrettent que le scrutin binominal majoritaire, qui pourtant garantit la parité et l’ancrage territorial des conseillers départementaux, n’ait pas trouvé une majorité pour être adopté.

Le Sénat a pu par ailleurs inclure des évolutions au texte grâce à sa connaissance des collectivités :

  • Etablissement du scrutin municipal proportionnel dès 1.000 habitants ;
  • Augmentation de 20 à 30% de l’écart de population dans les cantons par rapport à la moyenne départementale, afin de mieux prendre en compte les spécificités des territoires et notamment pour les zones faiblement peuplées ;
  • Plus grande liberté de fléchage pour les élus entre commune et intercommunalité, pour ne pas contraindre ou systématiser un lien entre l’élection des premiers candidats à l’élection communale et celle de l’intercommunalité.

Il était important pour les sénateurs socialistes de pouvoir participer à l’élaboration de ce texte en tant que représentants les collectivités territoriales ; Philippe Kaltenbach, chef de file du groupe sur ce texte s’en félicite : « toutes ces mesures, qui répondent aux attentes de celles et ceux qui font vivre la démocratie locale, démontrent que le Sénat continue d’occuper la place qui est la sienne auprès des collectivités locales».

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