Archives de juillet 2014

Adoption définitive de la loi Agriculture, alimentation et forêt au Sénat : La France se dirige vers l’agro-écologie

Publié le 24 juillet 2014

Communiqué de presse du groupe socialiste du Sénat Par l’adoption des conclusions de la commission mixte paritaire, le Sénat a définitivement adopté la loi Agriculture, Alimentation et Forêt, une loi d’avenir qui repense le logiciel agricole. Pour le rapporteur du texte, Didier Guillaume, « Cette loi préparant l’agriculture de demain repose sur deux pieds: la compétitivité économique, […]

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Adoption de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : La loi de transition vers l’agro-écologie

Publié le 23 juillet 2014

Le Sénat a adopté, en deuxième lecture, le projet de loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, un texte qui doit « contribuer, en donnant les outils de la transition vers l’agro-écologie, à une transformation profonde des habitudes et finalement, du monde agricole » pour son rapporteur socialiste Didier GUILLAUME.

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Une édition spéciale de « La Creuse au Sénat » :
un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Publié le 17 juillet 2014

journal4wCe numéro 4 de La Creuse au Sénat est une édition spéciale que je publie au terme de mon mandat de sénateur de la Creuse.

> Téléchargez le numéro 4 de la Creuse au Sénat (fichier PDF – 1,8 Mo)

Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Dans quelques semaines les grands électeurs seront amenés à élire nos futurs sénateurs, parlementaires représentant les collectivités territoriales. Le jeu des désignations internes au parti socialiste ne m’a pas permis d’être candidate pour cette échéance, la préférence des militants s’étant portée sur un candidat masculin, élu de l’agglo de Guéret, ce que je regrette ; non pas pour la qualité du candidat, mais pour la représentation féminine et géographique, et pour le peu de cas qui a été fait du travail accompli pendant ces cinq dernières années.

Elue suppléante d’André Lejeune en septembre 2008, je fus amenée, à la suite de son décès, à assumer les fonctions de sénateur dès septembre 2009. Sénatrice sortante, il me semble important de porter à la connaissance des élus creusois le contenu des travaux menés lors de ce mandat, pour laisser une trace et achever ce qui a été entrepris dans les trois premiers numéros. C’est pourquoi ce numéro 4 de La Creuse au Sénat se présente comme un bilan global d’un mandat que j’ai exercé pendant 5 ans avec le sérieux dû à la fonction et un engagement total au service des Creusois, du département et plus largement du pays. Il ne peut en aucun cas être exhaustif, mais il retrace les points essentiels dont le développement peut être consulté sur mon site internet.

Au cours de ces 5 années, le Sénat a connu une profonde mutation avec notamment le changement de majorité à l’occasion du renouvellement de la moitié des sénateurs en 2011 ; pour la première fois de son histoire la présidence revenait à un élu socialiste. C’est dans ce contexte de nouvelle majorité que je me suis vue confier la vice-présidence de la commission économique, puis en son sein la présidence du groupe d’études sur l’économie agricole et alimentaire qui me valut d’être désignée rapporteur pour avis du budget de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales.
C’est aussi parce que mon investissement pour le développement et la défense des territoires ruraux au Sénat ou dans les instances où je siégeais, telles que l’ANEM (Association Nationale des Elus de la Montagne), était reconnu de tous qu’il m’a été demandé d’être rapporteur de l’étude sur l’avenir des campagnes pour la Délégation à la prospective. Cet engagement a constitué la trame de mon investissement sénatorial, tout comme il constitue le fil conducteur de ce bilan.

Défendre les territoires ruraux, c’est bien sûr défendre la présence des services publics en zone rurale, mais c’est aussi faire reconnaitre l’image positive des campagnes, faire entendre la voix de la ruralité, faire valoir ses atouts dans différentes instances, c’est combattre l’inégalité, travailler sur les amendements susceptibles d’améliorer les lois la concernant, et contribuer à faire prendre en compte leurs spécificités dans des réformes telles que la réforme territoriale.

Cet exercice nécessite disponibilité, engagement, présence sur le terrain, prise en compte des besoins émanant du territoire pour un meilleur relais, soutien des projets, etc. En conclusion, je dirai que l’on n’est pas sénateur, on le devient ; l’exercice de la fonction demande familiarisation et appropriation des rouages, ce qui exige du temps et de l’investissement personnel.

Vu le travail accompli, et malgré le contexte difficile, c’est avec une certaine fierté que je termine mon mandat. Je tiens à remercier tous ceux avec qui j’ai pu travailler, au delà des différences, au service de notre département, des femmes et des hommes qui y vivent. La Creuse a de l’avenir : à chacun d’y prendre sa part.

« L’histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l’invincible espoir. » Jean Jaurès

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La prise en compte des spécificités liées aux territoires de montagne doit accompagner la réforme territoriale

Publié le 16 juillet 2014

En tant que membre du comité directeur de l’ANEM, j’ai accompagné le travail de l’Association des Elus de la Montagne sur ce dossier de la réforme territoriale. J’ai donc été signataire de deux amendements sur le projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral. Ils étaient notamment défendus par l’ANEM afin de prendre en compte les spécificités inhérentes aux zones de montagnes dans leur organisation territoriales.

Je vous les présente ci-dessous :

 

  • Amendement sur ARTICLE 6 du projet de loi

Avant l’alinéa 1, insérer les dispositions suivantes :

I. Dans les départements comprenant des zones de montagne au sens de l’article 3 de la loi du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne, il est attribué un siège supplémentaire aux sections départementales dont le nombre de candidats est inférieur de plus de 20% par rapport au nombre de candidats par section départementale existant avant l’entrée en vigueur du présent article.

II. Les articles L338 et L338-1 du code électoral sont modifiés en conséquence du I.

III. L’alinéa 2 (tableau) est modifié en conséquence du I.

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