Remise d’un rapport d’information sur mon déplacement en Corée du Sud en avril 2011

Dans le cadre des missions d’information à l’étranger organisées chaque année par la commission de l’économie du Sénat, une délégation de cinq sénateurs membres du groupe de travail « énergie », dont je faisais partie, a effectué un déplacement en Corée du Sud du 16 au 23 avril 2011 sur le thème de la « croissance verte » .

Dans un article paru sur mon site le 5 mai dernier, je revenais sur les raisons de ce déplacement et plus particulièrement sur la nécessité d’avoir une meilleure compréhension du modèle de développement coréen, très ambitieux en matière de nouvelles technologies et de développement durable. Le 21 février dernier, nous avons présenté nos conclusions devant la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement durable du Sénat.

Je souhaitais donc porter à votre connaissance ce rapport intitulé « La Corée du Sud : richesse d’un pays développé, dynamisme d’un pays émergent » que je vous trouverez en cliquant sur le présent lien, et dont voici une présentation :

 » En à peine un demi-siècle, la Corée du Sud a franchi toutes les étapes du développement pour devenir une économie avancée, tout en affichant les taux de croissance les plus élevés de l’OCDE. Ce rapport tente de fournir quelques clés de ce « miracle sur le fleuve Han », survenu dans un pays dépourvu de ressources naturelles.

Une délégation de la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire s’est ainsi rendue en Corée du Sud du 17 au 23 avril 2011 afin d’étudier la situation économique de ce pays, ainsi que ses nouveaux axes de développement dans les nouvelles technologies et l’environnement.

Elle a été frappée par la permanence d’un modèle de développement fondé sur la coopération entre un État qui impulse les grandes orientations du développement, de grandes entreprises industrielles qui savent aussi bien innover que mettre en oeuvre des projets structurants sur le long terme et une société qui met l’accent sur l’éducation et le travail.

La Corée a peu à peu construit une économie compétitive au niveau international dans de grands secteurs industriels tels que la sidérurgie et le nucléaire, tout en acquérant un statut de leader dans les technologies de l’information. Les autorités publiques et les entreprises tentent aujourd’hui de donner une orientation « verte » à la croissance du pays, avec l’ambition de répondre aux enjeux climatiques, mais aussi de créer de nouveaux axes de développement à l’exportation. Pour toutes ces raisons, il faut souhaiter que les entrepreneurs français s’intéressent plus encore à un pays qui représente un excellent point d’entrée pour l’ensemble de l’Extrême-Orient. »