La majorité sénatoriale adopte la proposition de loi faisant du 19 Mars la date mémorielle pour la guerre d’Algérie

La majorité sénatoriale a adopté ce jour un texte reconnaissant le 19 mars comme date officielle de recueillement et de mémoire pour la guerre d’Algérie. Il importait que, tout comme pour la 1ère et la 2e guerre mondiale, la République s’impose une date pour rendre hommage aux quelques 25.000 morts et plus de 65.000 blessés français de la guerre d’Algérie.

Cette date correspond à la date de proclamation du cessez-le-feu en Algérie, suite à la signature des accords politiques d’Evian de mars 1962. A ce titre, le 19 mars fait partie d’une mémoire commune, en dépit des destins individuels, forcément douloureux, dans ce conflit.

Soucieux d’apaiser les esprits pour tourner une page d’histoire, ce texte, soulignait le sénateur Jean-Jacques Mirassou, a pour vocation de donner des repères à notre société, et en particulier à notre jeunesse, qui a vu apparaître dans ses manuels scolaires la reconnaissance d’une ‘guerre d’Algérie’ seulement depuis 1999. Aussi était-il temps de reconnaître en tant que telle la 3e génération du feu. Pour le sénateur Alain Néri, rapporteur du texte, il ne s’agit pas de repentance, mais bien d’hommage et de mémoire. La guerre d’Algérie, trop longtemps guerre sans nom et sans date, se voit officiellement reconnue.

Cette génération de combattants a le droit que soit reconnu son apport à l’honneur du pays et à sa défense, a souligné  le sénateur Alain Richard.

Avec le vote de la majorité sénatoriale, c’est désormais chose faite.

Pour plus d’informations:

le lien vers la petite loi adoptée au Sénat