Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Le numéro 4 de La Creuse au Sénat vient de paraître. A télécharger en ligne.
Adoption de la loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : une loi d’avenir

Adoption de la loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : une loi d’avenir

Le groupe socialiste du Sénat se félicite de l’adoption en première lecture du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Traduction du projet agro-écologique, ce texte démontre la détermination du Gouvernement à engager notre agriculture dans une nouvelle voie afin de répondre à la crise durable qu’elle traverse depuis plusieurs années.
Nouveau numéro du journal du Club Produire en France

Nouveau numéro du journal du Club Produire en France

En tant que coprésidente du Club, je contribue aux travaux réguliers du Club Produire en France. Un nouveau numéro du journal vient de paraître. En novembre 2012, le fondement du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, inspiré des travaux de Louis Gallois, Commissaire Général à l’investissement, avait pour objectif de renouer avec la croissance économique en renforçant la compétitivité de nos entreprises.
En 2014, un budget solide sera consacré à l’agriculture

En 2014, un budget solide sera consacré à l’agriculture

En tant que rapporteur pour avis au nom de la Commission des affaires économiques sur le budget de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » du projet de loi de finances pour 2014, je suis intervenue, le 27 novembre dernier, devant mes collègues membres de la Commission pour présenter les grandes lignes de ce budget et en défendre les priorités.


Une proposition de loi qui conforte les missions de l’Etablissement national agricole FranceAgrimer impulsée par le Sénat

Publié le 15 octobre 2013

Le Sénat a adopté, au début du mois d’octobre, une proposition de loi portant sur les missions de FranceAgrimer que j’ai présentée conjointement avec ma collègue Bernadette Bourzai, Sénatrice de la Corrèze.
Je me félicite de l’apport de cette loi qui conforte le rôle de FranceAgrimer, un établissement national traditionnellement au cœur du pilotage de la politique agricole en France.
Les missions qui lui ont été attribuées de longue date, en tant que gestionnaire des fonds de la politique agricole commune menée au niveau européen, régulateur des marchés agricoles mais également en tant qu’arbitre dans les concertations au sein des filières agricoles, le rendent apte à exercer de nouvelles missions dont la portée est ambitieuse.


PPL Missions France Agrimer 9 oct 2013 par reneenicoux

La première mission que lui confie cette loi est celle de la gestion du fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD). Le maintien d’un tel fonds pour l’aide alimentaire en Europe, succédant à l’ancien programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) est un combat mené depuis le début du quinquennat par le Président de la République français, François Hollande, et le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll. Nos représentants sur la scène européenne ont ainsi obtenu le maintien d’une enveloppe de 3,5 milliards d’euros alloués à l’aide, soit plus de 71 millions d’euros par an pour la France. La gestion de ce fonds par FranceAgrimer permet de sécuriser le cadre juridique nécessaire pour assurer la redistribution des aides sur notre territoire.

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Communiqué de presse : le cabinet du Ministre de l’Education au Lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin

Publié le 26 septembre 2013

Ce jeudi 26 septembre, à l’occasion de la visite en Creuse de Vincent PEILLON, Ministre de l’Education Nationale, sur le thème des rythmes scolaires dans le 1er degré, des membres de son cabinet ont rencontré durant une heure la direction et les personnels du Lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin, ainsi que des élus.

Organisée à la demande de Renée NICOUX, Sénateur de la Creuse et Maire de Felletin, cette rencontre avait pour objectif d’accompagner le travail souhaité par tous les partenaires, soulignant ainsi l’importance d’une stratégie commune visant à inscrire dans la durée l’avenir de cet établissement. Il est nécessaire de sortir des difficultés annuelles récurrentes impactant durablement l’établissement, à l’exemple de la suppression cette année de la classe de seconde du Lycée Technologique, qui génère des inquiétudes fortes sur l’avenir des formations.

Le chef de cabinet du ministre ainsi que le conseiller spécial de Vincent PEILLON, accompagné des services du Rectorat, et en présence d’Armelle MARTIN, Vice-présidente de la Région en charge de la formation, ont pu échanger avec la direction de l’établissement (Pierre CARAVANO, Proviseur, Sonia BONNET, Proviseure adjointe, Laurent LHERITIER, Chef de travaux), et les représentants des enseignants et des personnels administratifs et techniques.

La prochaine étape est la table ronde qui se réunira prochainement avec tous les acteurs. C’est dans ce sens que le cabinet du Ministre a encouragé à travailler autour d’un projet ambitieux pour l’établissement. Il s’est engagé à mettre à disposition un inspecteur pédagogique (IPR) pour accompagner cette démarche, tout en réaffirmant l’intérêt que le ministère porte à cet établissement emblématique.

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Le Sénat rétablit la confiance économique par une loi Consommation proche des préoccupations des citoyens

Publié le 18 septembre 2013

Le projet de loi Consommation adopté ce jour par le Sénat rééquilibre les pouvoirs entre professionnels et consommateurs. Par une déclinaison de mesures concernant le quotidien de nos concitoyens, il insuffle un retour à des relations de confiance.

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Le Sénat rend son rapport sur la filière Viande

Publié le 23 juillet 2013

Comme je vous le précisais dans un article du 2 avril 2013, le Sénat a mis en place il y a quelques mois une mission commune d’information dans le but de mieux connaître et comprendre les pratiques et les enjeux de la filière viande en France et en Europe. Cette initiative faisait bien évidemment suite au scandale de la viande de cheval retrouvée dans certains plats préparés. Très investie sur ces questions, j’ai intégré ce groupe de travail et participé à ses réflexions.

Après quatre mois de travaux intensifs, de plusieurs déplacements en France et de près de soixante auditions, la mission a rendu son rapport le 17 juillet 2013. Dans celui-ci, sont formulées une quarantaine de propositions visant à apporter certaines réponses aux constats que nous avons établis.

Pour mener à bien les réflexion, la mission est partie dans un premier temps de deux observations importantes qui rappellent que nous ne sommes pas ici face à un scandale de santé publique (aucune victime n’est à déplorer) mais bien face à une escroquerie et une tromperie du consommateur.

  • La première est positive : le système de traçabilité de la viande fonctionne bien en Europe . Il a en effet fallu seulement quelques jours pour, à partir des lots incriminés, remonter la filière et trouver l’origine du scandale.
  • La seconde est plus inquiétante : la viande est considérée et échangée en Europe comme n’importe quel bien. Elle fait donc l’objet de spéculation et n’échappe pas aux logiques de marché. Cette situation est extrêmement regrettable pour un produit alimentaire qui nécessite une attention particulière.

Partant de cette base, des réflexions ont été menées sur les différents champs les plus importants, à savoir : la sécurité sanitaire, la situation économique de la filière et les attentes sociétales.

Au terme de cette mission, quatre constats forts ont été établis :

  1. La sécurité sanitaire des produits carnés reste très élevée en France. Très peu de victimes d’incidents alimentaires sont enregistrées chaque année.
  2. Le consommateur doit mieux connaître les produits qu’il achète pour que son alimentation lui paraisse moins opaque. Dans ce cadre, l’étiquetage de l’origine des produits est indispensable et ce combat doit être mené au niveau européen.
  3. Les équilibres économiques de la filière viande sont extrêmement fragiles. La filière traverse en effet une crise durable dont les éleveurs sont les premières victimes. Les coûts de production ne cessent d’augmenter et la répartition de la valeur ajoutée dans la chaîne de production est encore trop inégale. A cela vient s’ajouter une concurrence exacerbée, en Europe et dans le monde, qui fragilise encore un peu plus la filière française.
  4. Les interrogations sur les effets de la consommation de viande sont de plus en plus fortes notamment d’un point de vue environnemental et de bien-être animal. Une réflexion globale de la filière devra être menée pour répondre à ces inquiétudes.

En conséquence, la mission formule une quarantaine de recommandations visant à apporter des réponses en améliorant davantage la traçabilité et la sécurité des viandes consommées, renforçant l’information du consommateur et soutenant la compétitivité de la filière.

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter l’intégralité du rapport et des propositions formulées en cliquant sur le présent lien.

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Organisation d’un débat sur la PAC au Sénat

Publié le 8 juillet 2013

Comme je vous l’indiquais dans un article du 5 juin, le Sénat s’est fortement mobilisé sur l’avenir de la Politique Agricole Commune (PAC) ces derniers mois. C’est ainsi qu’il a adopté le 28 mai dernier, une proposition de résolution européenne sur la réforme de la PAC issue du groupe de travail sénatorial consacré à ce sujet.

Suite à l’accord trouvé au niveau européen le 26 juin, notre Haute Assemblée a décidé de poursuivre ses travaux en ouvrant la session extraordinaire du mois de juillet par un grand débat dans l’hémicycle afin de faire un point sur les principales dispositions adoptées.

Lors des débats, je suis intervenue au nom du groupe de travail sur la PAC. Je vous invite à en prendre connaissance ci-dessous :

Extrait des débats du 2 juillet 2013 :

Mme Renée Nicoux, coprésidente du groupe de travail sur la réforme de la politique agricole commune. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, avant toute chose, saluons ensemble la tenue ici, au Sénat, de ce débat sur la politique agricole commune, quelques jours après la fin des négociations européennes menées dans le cadre du trilogue entre Parlement européen, Conseil et Commission européenne. Je remercie le Président de la République et le Gouvernement d’avoir bien voulu le faire inscrire à l’ordre du jour de notre session extraordinaire.

Le Sénat a été très actif dans le suivi de la réforme de la PAC, à travers un groupe de travail associant la commission des affaires européennes et la commission des affaires économiques. Au mois de mai dernier, nous avons adopté une résolution européenne exprimant globalement notre accord avec les orientations générales de la nouvelle PAC, mais réclamant une plus grande ambition régulatrice de l’Europe sur les questions agricoles.

Monsieur le ministre, le débat d’aujourd’hui fournit l’occasion de vous interroger sur les résultats de la négociation du trilogue, mais aussi d’échanger sur la mise en œuvre nationale de la nouvelle PAC, qui sera tout aussi importante pour les agriculteurs français. Lorsqu’on évoque la PAC, la question des moyens budgétaires que l’Europe y consacre vient tout de suite à l’esprit. Et chaque réforme inquiète le milieu agricole, faisant craindre des réajustements budgétaires à la baisse d’un budget qui représente encore 43 % des dépenses de l’Union. L’accord du 8 février 2013 sur le cadre financier pluriannuel 2014-2020, passé entre chefs d’État et de gouvernement, réduit de manière substantielle l’enveloppe globale du budget européen pour la prochaine période. Toutefois, dans le remodelage de la maquette financière européenne, l’agriculture ne subit pas la saignée redoutée. Au final, les dépenses agricoles de l’Europe seront stabilisées en euros courants à leur niveau de 2013, dans le cadre d’un budget européen historiquement faible, avec des crédits de paiement représentant à peine 0,95 % du PIB communautaire.

Pour la France, l’enveloppe budgétaire allouée – elle est de 56 milliards d’euros sur la période, premier et deuxième piliers confondus – est très proche de l’enveloppe de la période précédente, grâce à un bonus de près d’1 milliard d’euros obtenu in extremis sur le deuxième pilier.

Je me permets de souligner que ce résultat n’a été possible que grâce à la pugnacité de la France, de son gouvernement et du Président de la République dans la négociation. Rien n’était gagné d’avance.

Une fois le budget préservé dans ses grandes lignes, il restait à trouver un compromis sur le contenu de la future PAC. Plus juste, plus verte, mais aussi plus efficace : tels étaient les objectifs initiaux de la Commission européenne. Le moins que l’on puisse dire est que le paquet législatif présenté par la Commission le 12 octobre 2011 est loin d’être (…)

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Michèle DELAUNAY, Ministre Déléguée aux Personnes Agées et à l’Autonomie, en Creuse les 20 et 21 juin

Publié le 26 juin 2013

DSC03225Un emploi du temps très chargé pour Michèle DELAUNAY, Ministre Déléguée aux Personnes Âgées et à l’Autonomie, en Creuse les 20 et 21 juin. Venue évaluer la Candidature du Limousin pour être région pilote en Silver Economie, Michèle DELAUNAY a profité de son séjour dans le département pour procéder à diverses inaugurations.
Après le nouveau Pôle Gérontologique de GUERET, elle s’est rendue à l’EHPAD de La Courtine « Le Chabanou », qui a accueilli ses premiers résidents en janvier dernier. Cet établissement, construit grâce à la ténacité des élus de la Communauté de Communes des Sources de la Creuse et du Conseil Général est un élément structurant pour le territoire. Représentant un investissement de 5,141 M€, il a permis la création d’une vingtaine d’emplois et est doté d’une capacité d’accueil de 40 places dont 14 réservées aux malades Alzheimer.
Au cours de ses visites, la Ministre a pu apprécier la qualité des récentes réalisations creusoises, parfaitement adaptées aux nouvelles exigences en matière d’accueil des personnes âgées.

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La loi sur la sécurisation de l’emploi entre en vigueur

Publié le 20 juin 2013

Le 13 juin 2013, le Conseil Constitutionnel a validé la loi sur la sécurisation de l’emploi adoptée par le Parlement le 14 mai dernier. Il vient ainsi acter définitivement son entrée en vigueur dans notre droit. Transposition fidèle de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier signé par les principales organisations syndicales et patronales, cette loi vient concrétiser l’engagement du Gouvernement et du Président de la République pour le développement de solutions nouvelles en faveur de l’emploi.

Elle vise en effet à créer de nouveaux outils pour l’emploi, lutter contre la précarité, favoriser l’anticipation négociée des mutations économiques et encadrer les licenciements économiques.

Je tiens ici à vous présenter les principales mesures pour atteindre ces objectifs à travers les trois axes majeurs de cette réforme :

I. Instaurer de nouveaux droits individuels et collectifs pour les salariés

  • Généralisation dans toutes les entreprises de la couverture complémentaire santé obligatoire, au plus tard au 1er janvier 2016. Les entreprises devront en conséquence proposer une complémentaire santé et la financer au minimum à moitié (article 1);
  • Création d’un compte personnel de formation suivant le salarié tout au long de sa vie et visant à lui permettre de bénéficier d’un conseil en évolution professionnelle. La loi sur la formation annoncée pour la fin 2013 viendra en préciser certaines modalités ( article 5);
  • Obligation pour l’entreprise d’informer les salariés de ses grands choix stratégiques, notamment en améliorant les procédures de consultation des institutions représentatives du personnel. Ainsi dans un délai d’un an pour les entreprises de plus de 300 salariés et de 2 ans pour les autres, une base de données économiques et sociales est mise à disposition des représentants des salariés (article 8) ;
  • Entrée des salariés avec voie délibérative dans les conseils d’administration des grandes entreprises de plus de 5000 salariés en France et 10.000 dans le monde, avant la fin 2014 (article 9).

II. Lutter contre la précarité

  • Renforcement renforçant les droits à indemnisation des personnes privées d’emploi en autorisant l’Unédic à mettre en place des droits rechargeables à l’assurance chômage (article 10) ;
  • Encouragement du recours au CDI plutôt qu’au CDD notamment par la possibilité de moduler les cotisations d’assurance chômage des contrats courts en fonction de la nature du contrat de travail : sa durée, le motif de recours à ce type de contrat, l’âge du salarié ou la taille de l’entreprise (article 11) ;
  • Amélioration de la situation des salariés à temps partiel avec l’instauration d’une durée minimale de travail de 24 heures hebdomadaires (avec des dérogations pour les cas particuliers) et une modification du régime des heures complémentaires avec une majoration dès la première heure (article 12).

III. Sécuriser l’emploi

  • Facilitation du maintien dans l’emploi avec la mise en place d’outils – favorisant la mobilité interne et externe des salariés – simplifiant et unifiant le dispositif de chômage partiel – et privilégiant l’emploi au lieu des licenciements (articles 3, 14 à 17) ;
  • Mise en place d’une double sécurité en cas de licenciements collectifs avec la validation du plan de sauvegarde de l’emploi soit par accord majoritaire entre l’entreprise et les organisations syndicales (représentant 50% des salariés au minimum) soit par l’administration qui pourra ainsi s’assurer de la régularité de la procédure, de sa pertinence et de l’adéquation des mesures d’accompagnement proposées (article 18) ;
  • Institution d’une obligation de recherche d’un repreneur en cas de fermeture de site (article 19) ;

Pour en savoir plus :

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