Archives de avril 2012

Carte scolaire du Limousin : Luc Chatel persiste et signe

Publié le 24 avril 2012

En janvier dernier, les parlementaires socialistes de Creuse, Jean-Jacques Lozach, Michel Vergnier et moi-même, nous étions mobilisés pour dénoncer la nouvelle vague de suppression de postes d’enseignant dans l’académie de Limoges.

Dans ce cadre, nous avions envoyé un courrier au Premier Ministre et à Monsieur Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, le 13 janvier 2012. Nous y rappelions que ces suppressions de postes n’étaient pas du tout adaptées aux réalités locales et aux besoins d’une région comme le Limousin et d’un département comme la Creuse. Nous demandions alors la révision immédiate de la carte scolaire présentée par l’académie de Limoges afin de remédier à cette anomalie.

Plus de quatre mois après l’envoi de notre courrier, le Ministre a enfin daigné nous apporter une réponse. Sans surprises, mais avec un aplomb incroyable, Monsieur Chatel persiste et signe sa politique en réaffirmant que cette réduction massive de postes s’inscrit dans sa volonté de favoriser l’individualisation des parcours et le soutien aux élèves en difficulté.

Une fois de plus, je m’interroge sur la possibilité de faire mieux avec beaucoup moins, notamment en ce qui concerne les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) qui subissent de plein fouet les effets de la RGPP. Sur ce point, le Ministre indique dans son courrier que son objectif n’est « pas de faire disparaître l’aide spécialisée, ni le dispositif des RASED, mais de le déployer de manière plus ciblée et plus efficace » pour « favoriser une restructuration de telle sorte que les RASED se rapprochent des écoles qui en ont le plus besoin » afin « d’assurer une meilleure répartition des moyens au plus près des besoins locaux ».

Les départements victimes des suppressions de postes RASED, comme la Creuse, jugeront de la plus grande efficacité et de la plus grande proximité qui les attend demain.

En outre, il faut croire que le Gouvernement de M. Fillon a considéré depuis 2007 que le Limousin, avec ses centaines de postes supprimés en 5 ans, et la Creuse, département le plus violemment impacté par cette politique, disposaient de bien trop de moyens et d’enseignants au vu de leurs besoins !

Je pense que chacun d’entre nous, parents d’élèves, enseignants, citoyens ou étudiants, apprécieront la pertinence et la véracité de ces propos. Je vous invite d’ailleurs à prendre connaissance de ce courrier en cliquant sur le lien ci-dessous.

Pour ma part, je persiste à croire que des départements ruraux comme la Creuse doivent faire l’objet de toutes les attentions de la part des pouvoirs publics. A l’heure où de plus en plus de français signifient clairement leur envie de venir s’installer dans nos territoires et que chacun commence à prendre connaissance des richesses qui sont les nôtres, nous devons mener une politique ambitieuse et adaptée en phase avec les besoins et les attentes de la population.

En savoir plus :

Rappel des initiatives engagées au cours du mois de janvier pour soutenir le LMB de Felletin :

 

[En savoir plus]

Le changement, c’est maintenant ! Dès le premier tour !

Publié le 20 avril 2012

A quelques heures de la fin de la campagne, c’est Michel SAPIN, chargé du projet présidentiel de François HOLLANDE, qui animait la dernière réunion publique avant le premier tour, à Guéret. André CHANDERNAGOR, ancien ministre, Jean-Paul DENANOT, Président de la Région Limousin, Michel VERGNIER, député de la Creuse, Jean-Jacques LOZACH, sénateur de la Creuse, ainsi que de nombreux élus et militants étaient présents.

L’occasion de rappeler que c’est dès le premier tour qu’il faut décider le changement ! La mobilisation de tous est nécessaire. Le changement est possible. Choisissez le dès le dimanche 22 avril !

Le changement, c’est maintenant !

[En savoir plus]

Lancement du Club Produire en France : les propositions des candidats à l’élection présidentielle

Publié le 12 avril 2012

Le 3 avril, j’ai participé au lancement du  Club Produire en France, réunissant entreprises et parlementaires, et dont je suis coprésidente. A cette occasion, les candidats à l’élection présidentielle et/ou leurs représentants, sont venus présenter leurs propositions pour favoriser une politique du « produire en France ». Je suis intervenue dans le débat au nom du Parti Socialiste afin de présenter les mesures portées par François Hollande pour renforcer la compétitivité des entreprises françaises et valoriser leur savoir-faire.

Comme chacun de vous a pu le remarquer, la question du Produire en France s’est clairement invitée dans la campagne présidentielle. Elle se fait l’écho des différentes crises économiques, politiques et sociales que nous connaissons en France, en Europe, et dans le monde depuis quelques années. Elle est également la traduction de la montée de nouvelles puissances économiques, en Asie ou en Amérique du Sud, qui sont venues concurrencer nos entreprises. Dans ce contexte difficile et incertain, et à l’heure où le taux de chômage ne cesse de progresser, il n’est pas étonnant que les questions de la valorisation de nos produits ou de la relocalisation de nos emplois et de nos industries, se soient invitées ainsi dans le débat public.

En outre, les attentes de la société civile sont très fortes dans ces domaines. Nos concitoyens ont parfaitement pris conscience que leurs choix, notamment en tant que consommateurs, peuvent avoir un véritable impact économique, environnemental et social. C’est pourquoi, ils sont de plus en plus demandeurs d’informations sur l’origine et les processus de fabrication des produits qu’ils consomment. Ces consommateurs-responsables se préoccupent de la qualité, ils sont de plus en plus nombreux à s’informer des normes sanitaires, sociales, environnementales, et à comparer les produits entre eux.

De nombreuses entreprises françaises l’ont très bien compris et se sont engagées dans cette voie. Le succès du « Bio » en est une illustration, tout comme la réussite des labels qualité ou de celle des démarches éco-responsables que les entreprises commencent à valoriser auprès des consommateurs. Le fabriqué en France a donc de beaux jours devant lui car nos entreprises répondent à des normes qui sont gages de qualité. Par ailleurs, nous jouissons d’une réputation d’excellence dans de nombreux domaines : énergie, aéronautique, construction navale, espace, transports … autant de filières où nos produits sont perçus dans le monde entier comme synonymes de qualité. Il est donc évident que nous devons profiter de ces atouts pour valoriser nos entreprises et leur offrir de réelles perspectives de développement.

Le Parti socialiste, à travers son candidat, en a parfaitement pris conscience. Lors de mon intervention à la tribune, j’ai rappelé que le « fabriqué en France » fait partie intégrante du Pacte productif promu par François Hollande qui vise, notamment, à restaurer la fierté du « produire français » par une promotion de la compétitivité au travers de la qualité de nos produits. Atteindre cet objectif nécessitera une nouvelle politique industrielle s’axant sur l’innovation en favorisant la recherche et le développement en direction des petites et moyennes entreprises qui sont les principales créatrices d’emplois et de croissance.

Pour y parvenir, François Hollande propose (…)

[En savoir plus]

Retour sur mon déplacement en Allemagne avec la commission des affaires économiques du Sénat

Publié le 8 avril 2012

Du 11 au 15 mars dernier, j’ai participé à un déplacement de la Commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire du Sénat en Allemagne. Durant ces 4 jours, notre délégation composée de 5 sénateurs, dont le président de la Commission des affaires économiques, est allée à la rencontre de nos homologues allemands, en Bavière et à Berlin, afin de débattre et d’échanger sur différents thèmes liés à l’économie, l’industrie ou l’agriculture.

Ce déplacement fut très riche en enseignement. Il nous a permis, si cela était encore nécessaire, de prendre une nouvelle fois la mesure des différences économiques et sociétales entre nos pays. Différences qui nous renvoient tant à nos défauts qu’à nos qualités, et qui nous poussent nécessairement à la réflexion.

Il a également été l’occasion de visiter des entreprises et d’aller à la rencontre de leurs dirigeants. Comme nous pouvons le remarquer, aujourd’hui, certains n’ont de cesse de comparer notre modèle économique à celui de l’Allemagne. Personne ne peut nier, en effet, que le modèle économique allemand semble être une réussite. L’Allemagne dispose d’une industrie compétitive et exportatrice qui peut s’appuyer sur un réseau de PME dynamiques, tout en comptant sur un système de formation des étudiants clairement orienté vers le monde de l’entreprise. Beaucoup plus tournées vers l’international et l’innovation qu’en France, les entreprises allemandes investissent énormément en recherche et développement. Lors de notre déplacement, nous avons ainsi pu constater que certaines d’entre elles allaient jusqu’à consacrer 30% de leurs effectifs dans ce domaine.

Cependant, il ne faut pas s’y tromper, ce système, comme tout système, comporte ses limites. L’orientation très libérale du modèle allemand n’est pas sans impact socialement. Il faut bien avoir à l’esprit que l’Allemagne est caractérisée par une forte précarité salariale. L’intérim occupe une place très importante dans le monde de l’entreprise et 6 millions de travailleurs sont payés moins de 8,50 euros de l’heure. Dans le même temps, le taux de natalité très faible Outre-Rhin ne sera pas sans poser des problèmes de renouvellement des générations dans les prochaines années. Une pénurie de main d’œuvre qualifiée semble déjà se faire en sentir dans certains secteurs.

Forts de ces constats, je pense sincèrement qu’il faut en finir avec (…)

[En savoir plus]

Dossier des ordures ménagères en Creuse – Communiqué de Renée NICOUX

Publié le 6 avril 2012

Suite au conseil communautaire de la Communauté de Communes Aubusson-Felletin du 4 avril dernier et au compte-rendu dans la presse, Renée NICOUX, Sénateur de la Creuse et Maire de Felletin, tient à rappeler la position qu’elle a défendue ce jour-là sur le dossier des ordures ménagères.

Un tel sujet engageant nos collectivités pour des dizaines d’années ne peut faire l’objet d’une décision s’appuyant sur des éléments encore trop flous, et dont aucun document écrit n’a été remis aux élus communautaires depuis une présentation de mai 2011. A ce stade, les incertitudes quant aux scénarios actuels créent des incompréhensions, voire des interprétations diverses. Ces tensions suscitent des réactions vives et stériles, ne permettant pas des décisions sereines.

Il est indispensable de poursuivre une réflexion collective au sein du Syndicat Mixte d’Etudes dont la pertinence et la légitimité ne peuvent être remis en cause. Les solutions techniques envisagées à ce jour ne sont que des scénarii ; pour permettre un véritable choix, plusieurs doivent être présentés conjointement avec des tableaux comparatifs de coûts pour l’usager. Nos efforts doivent aller vers la recherche d’une solution conjointe, mutualisant les forces et les compétences déjà existantes, ce qui peut passer par la création d’un nouveau syndicat de traitement.

Pour ne pas courir le risque d’entraîner des oppositions dévastatrices entre nos territoires, et ceux qui les animent, nous nous devons de rechercher le plus large consensus, seul gage de réussite.

Les enjeux sont tels que les élus doivent bien mesurer toutes les conséquences de chaque solution, avant de pouvoir décider dans la sérénité et sans pression, de la solution de traitement des ordures ménagères. Dans tous les cas, celle-ci devra être trouvée pour la Creuse, assurant autant le respect de la loi et des obligations environnementales qui nous incombent, que la responsabilité que nous avons vis à vis des générations futures.

[En savoir plus]