Communiqué de presse du groupe socialiste du Sénat
Le Sénat a adopté, en deuxième lecture, le projet de loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, un texte qui doit « contribuer, en donnant les outils de la transition vers l’agro-écologie, à une transformation profonde des habitudes et finalement, du monde agricole » pour son rapporteur socialiste Didier GUILLAUME.
Cette agro-écologie, c’est la « mise en œuvre de nouvelles pratiques culturales, une nouvelle performance sociale et une moindre utilisation des ressources », a détaillé la sénatrice Renée NICOUX, chef de file des sénateurs socialistes pour ce texte. Une triple performance, économique, environnementale et sociale, introduite par le Sénat dans le texte.
Les grands équilibres du texte ont été maintenus au fil de ses lectures dans les deux chambres, et les nombreux apports du Sénat ont été préservés. Notamment sur le bail environnemental, la clause miroir, la création de la compensation agricole, les contours du registre des actifs agricoles ; ou encore à travers l’accord trouvé entre forestiers et chasseurs, ou les améliorations apportées sur les volets enseignement et forestier de la loi. Les sénateurs socialistes se réjouissent également de l’ambition du texte en faveur d’un renforcement de l’encadrement et du contrôle des pesticides.
Les sénateurs socialistes se sont pleinement impliqués pour ce texte qui touche aux territoires. « C’est un bel exemple de co construction dont l’enjeu est majeur », a souligné la chef de file socialiste Bernadette BOURZAI, « concilier la compétitivité de notre agriculture et de notre filière bois, tout en engageant la France sur la voie de la transition écologique, en cohérence avec les orientations de la PAC. »