Suite de mes rencontres sur le terrain, dans un secteur où l’activité forestière est importante, signe d’un atout de notre territoire à valoriser. C’est une des particularités du Plateau de Millevaches. D’autres sujets ont été bien entendu abordés.
[En savoir plus]Archives pour la catégorie "Territoire / Ruralité"
A St Moreil, St Junien la Bregère, St Martin Château et St Pardoux Morterolles
Publié le 17 juin 2011A Beissat, St Martial le Vieux, St Oradoux de Chirouze et Magnat l’Etrange
Publié le 10 juin 2011Comme je m’y étais engagée l’année dernière, je poursuis ma rencontre avec les maires et élus des communes creusoises. En dehors des périodes électorales, ces échanges permettent de mieux cerner les difficultés et les projets de chaque territoire. Cette relation de proximité me semble être essentielle pour accompagner mon travail de parlementaire au service de […]
[En savoir plus]Réunion départementale de l’ANEM à Felletin
Publié le 9 juin 2011Ce matin à Felletin, j’avais le plaisir d’accueillir dans ma commune de Felletin, la réunion départementale de l’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM), regroupant les élus de la Creuse.
Aux côtés de Chantal ROBIN-RODRIGO, députée des Hautes-Pyrénées et secrétaire générale de l’ANEM, Michel VERGNIER, député de la Creuse et maire de Guéret, ainsi qu’Olivier BERTRAND, vice-président des Forestiers Privés de France, tous deux membres du Comité Directeur de l’ANEM, nous avons pu échanger sur les thèmes d’actualité.
[En savoir plus]Quel avenir pour la forêt française ?
Publié le 30 mai 2011Dans le cadre d’un débat sur l’avenir de la politique forestière en France, je suis intervenue au nom du groupe socialiste le 24 mai dernier au Sénat.
La forêt est un atout indéniable pour notre pays. Recouvrant près d’un tiers de notre territoire et ayant la particularité d’être multifonctionnelle, elle se trouve au carrefour d’enjeux multiples tant environnementaux, sociaux qu’économiques… Elle génère 450.000 emplois directs ou indirects en France et constitue un outils de choix dans la réalisation de nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 et de développement des énergies renouvelables.
Pourtant, notre forêt est sous-exploitée. Notre filière-Bois connait de gros problèmes de structuration et le bois représente le deuxième poste du déficit commercial de notre économie (alors que la France dispose du troisième parc forestier de l’Union européenne).
A la veille de changements climatiques inévitables, d’épuisement de nos ressources naturelles et donc d’une modification profonde de nos modes de vie et de consommation, nous devons plus que jamais faire de notre engagement en faveur d’une forêt durable et responsable, une priorité !
C’est le sens que j’ai souhaité donner à mon intervention que je vous invite à consulter, ci-dessous.
Séance du 24 mai 2011 – Compte-rendu intégral des débats
Mme Renée Nicoux, au nom du groupe socialiste. Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, en cette année internationale des forêts, je me félicite que notre Haute Assemblée se penche sur cet enjeu crucial qu’est l’avenir de la politique forestière. En rapport avec ce qui vient d’être dit, j’ajouterai que peut-être la sécheresse aura-t-elle aussi des conséquences sur la forêt, comme cela s’est produit en d’autres moments.
La France possède le troisième parc forestier de l’Union européenne, avec plus de quinze millions d’hectares sur son territoire métropolitain et huit millions d’hectares outre-mer, ce qui représente presque un tiers du territoire. Cette situation est prégnante outre-mer, où le pourcentage du territoire occupé par la forêt est encore plus élevé, pour atteindre 96 % en Guyane.
Cet héritage inestimable est un atout indéniable pour notre pays. Aussi notre attitude en la matière doit-elle dépasser les clivages politiques. Notre politique forestière doit nécessairement s’inscrire dans le long terme et nécessiter une continuité de l’action publique. Il est de notre devoir de la valoriser, et cela d’autant plus dans la période actuelle. Nous sommes à l’aube d’un changement radical de nos modes de vie et de consommation. Les changements climatiques, l’épuisement de nos ressources, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le développement nécessaire des énergies renouvelables doivent nous pousser à repenser notre société.
Dans tous ces domaines, la forêt a un rôle à jouer, car elle est au carrefour d’enjeux multiples : des enjeux environnementaux, en tant que puits de carbone et élément de préservation de la biodiversité, enjeux sociaux, en tant que lieu de loisirs, de détente et de relation des citoyens avec la nature, enjeux économiques, à travers la richesse et les emplois qu’elle génère.
Pourtant, nous sommes obligés de constater que, malgré ses ressources importantes, notre pays est loin d’être l’un des leaders européens sur le marché du bois.
Certains considèrent que le potentiel de la forêt française est aujourd’hui sous-exploité et que sa gestion ne s’inscrit pas dans une logique durable. La forêt est tout simplement un « potentiel dormant » et la conséquence est sans appel : la filière bois est le deuxième poste de déficit commercial de notre économie alors que l’Allemagne, avec une superficie moindre, onze millions d’hectares contre plus de quinze millions d’hectares pour la France métropolitaine, est le deuxième exportateur de bois.
Depuis plusieurs années, les professionnels de la filière bois tirent la sonnette d’alarme. La nécessité de structurer cette filière et de se doter d’une véritable stratégie nationale dans ce domaine n’a jamais été aussi forte.
Pourtant, la France peine à le faire, et ce n’est pas par manque d’intérêt. Personne ne peut dire ici que les pouvoirs publics et les élus se désintéressent de la forêt, bien au contraire. Des Assises de la forêt aux discours d’Urmatt et d’Égletons, en passant par les nombreuses initiatives des parlementaires sur ce sujet et la multiplication des rapports, chacun semble avoir pris conscience de la nécessité de valoriser la forêt et d’inscrire l’action dans le long terme.
Mais c’est ici que réside l’un des problèmes : les débats sur l’avenir et les enjeux de la forêt sont toujours pavés de bonnes intentions, mais ils ne se concrétisent que trop rarement dans les faits.
À ce manque de concrétisation viennent s’ajouter une dégradation et un affaiblissement généralisé des services publics en charge de la politique forestière. Avec l’éclatement de l’administration des eaux et forêts en 1964, la disparition des directions départementales de l’agriculture et de la forêt, l’affaiblissement de la recherche forestière, les effets de la Révision générale des politiques publiques et le démantèlement de l’Office national des forêts, la situation est plus que préoccupante !
Si nous souhaitons une gestion durable de la forêt, les pouvoirs publics doivent maintenant traduire les discours en actes. En disant cela, je suis parfaitement consciente des difficultés qui existent pour structurer cette filière et je sais parfaitement que des initiatives très intéressantes se mettent en place un peu partout en France, au travers, par exemple, des plans pluriannuels régionaux de développement forestier. Mais force est de constater qu’aucune réelle stratégie nationale de la forêt ne permet actuellement de structurer ce secteur. Certaines décisions actuelles, notamment budgétaires, tendent même plutôt à affaiblir cette filière qu’à la renforcer.
Le débat que nous avons aujourd’hui doit donc nous amener à nous poser deux questions simples. Quelle est l’ambition de la France vis-à-vis de sa politique forestière et quelles sont les actions à mettre en œuvre sur le long terme pour les concrétiser ?
En premier lieu, (…)
[En savoir plus]Ligne POLLT : aucun projet d’extension
Publié le 15 avril 2011Le 16 décembre dernier, j’ai déposé une question écrite relative au Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT), dans laquelle j’interpellais le Gouvernement sur l’inexistence de tout projet d’amélioration de la ligne Paris-Orléans-Limoges-La Souterraine-Toulouse (POLLT).
Dans cette question, je rappelais que cette ligne était un axe majeur d’aménagement du territoire car elle contribuait à desservir 32 départements, 7 grandes métropoles et plus de 3 millions d’habitants, dans des zones parfois très enclavées. J’appelais donc le Gouvernement à reconsidérer ce choix en inscrivant cet axe dans les projets de développement du SNIT.
Le 15 février dernier, n’ayant obtenu aucune réponse, j’ai interpellé directement le Ministre en séance publique au Sénat. Il n’a, alors, pas répondu à ma question, m’indiquant même qu’il ne disposait « bien sur d’aucune information » sur certaines problématiques que je lui avais exposées, avant de me préciser qu’il m’apporterait « ultérieurement des éléments d’information plus concrets ». (je vous invite à consulter cet échange en cliquant sur le présent lien)
Deux mois après ce débat, le Ministre vient enfin apporter une réponse à ma question écrite. Or, celle-ci est identique à celle du 15 février. Ainsi, il ne fait à aucun moment référence à la ligne POLLT, qui prend en compte La Souterraine, et n’aborde aucun projet futur d’extension ou d’amélioration de la ligne.
Je regrette donc profondément cette attitude. Le Gouvernement occulte ici les besoins de certains territoires et aggrave l’enclavement de certaines régions. La Creuse n’est pas la seule concernée : l’absence quasi-totale du Massif Central dans le SNIT en est, à ce titre, une parfaite illustration.
Je vous invite à prendre connaissance de la réponse à ma question écrite en vous rendant sur le lien ci-dessous.
[En savoir plus]Examen de la proposition de loi visant à instaurer un bouclier rural, le 24 mars à l’Assemblée nationale
Publié le 23 mars 2011Communiqué de presse du Parti socialiste
Paris, le 23 mars 2011
Communiqué
Germinal Peiro, secrétaire national en charge de l’agriculture et de la ruralité
Un bouclier rural au service de territoires d’avenir : protéger et développer le monde rural.
Les socialistes proposeront à l’Assemblée nationale, le 24 mars 2011, une loi en faveur d’un bouclier rural au service de territoires d’avenir. Quelques jours après le premier tour des élections cantonales, le Parti socialiste appelle les parlementaires de tous bords à voter ce projet pour montrer aux Français qu’ils ont entendu leurs préoccupations et leurs attentes.
L’objectif de cette proposition de loi est double ; il s’agit non seulement de protéger, mais également de développer les territoires ruraux :
1) Protéger des territoires aujourd’hui abandonnés par l’Etat qui n’en finit plus de se désengager et qui a fait de la suppression et de la casse des services publics la seule politique à l’égard du monde rural. Pour oeuvrer en faveur de l’égalité réelle entre territoires, la proposition de loi en faveur d’un bouclier rural fixe comme objectif des temps d’accès minimum vers des services publics essentiels (20 minutes d’une école primaire, 30 minutes d’un service public de l’emploi) et exige l’encadrement de l’installation des médecins sur l’ensemble du territoire afin d’assurer le maintien des services publics de santé.
2) Développer les territoires qui sont un formidable vivier de projets, d’énergies et de promesses pour le pays. A cet effet, la proposition de loi du groupe socialiste propose plusieurs axes d’intervention : un plan national de soutien et de développement d’infrastructures routières, ferroviaires et aériennes au service d’un maillage régulier du territoire, de nouvelles pratiques bancaires, guidées par la transparence, auprès des TPE et des PME, la création de conventions de commerce et d’artisanat rural avec l’Etat, et la couverture de l’ensemble du territoire par le numérique.
Face au gouvernement qui persiste à abandonner des territoires entiers et à exclure des citoyens du pacte républicain, le Parti Socialiste développe un projet alternatif pour agir en faveur d’une solidarité renouvelée, dans le respect des différences territoriales.
[En savoir plus]Quand le politique opportuniste révèle son vrai visage !
Publié le 3 mars 2011Les campagnes électorales ont ceci d’intéressant qu’elles permettent à certains responsables politiques de s’exprimer sur des sujets qui d’ordinaire ne font pas partie de leur centre d’intérêt premier : c’est le cas du député de la deuxième circonscription lors de son passage dans l’émission « la voix est libre » sur France 3 Limousin, le samedi 19 février dernier. Il s’est, ce jour là, montré, entre autres, comme le grand défenseur des établissements scolaires, tout en soutenant la politique de destruction du système éducatif menée par le gouvernement avec la suppression de 16.000 postes d’enseignants à la prochaine rentrée, décision qu’il a votée en adoptant la loi de finances 2011 et dont il a bien du mal à assumer les effets localement.
Il s’est pour l’occasion présenté comme le grand défenseur de, je le cite « l’EMB » – aujourd’hui appelé LMB – et était favorable à l’ouverture d’une section en restauration du patrimoine – section déjà ouverte au CFA grâce aux différentes initiatives locales dans le domaine de la restauration – et de déplorer que l’établissement ne soit pas inscrit dans un PER. Je tiens à préciser à monsieur Auclair, que s’il s’intéressait un tant soit peu à ce qui se passe dans cet établissement, il saurait que le lycée est partenaire d’un PER (Pôle d’Excellence Rurale), un projet entièrement dédié au bâtiment et à l’éco-réhabilitation, un projet qui s’inscrit totalement dans les préconisations du grenelle de l’environnement, de la prise en compte des économies d’énergie dans le bâtiment et des méthodes de constructions innovantes. Le lycée et ses partenaires attendent avec impatience la décision des autorités de l’Etat pour savoir s’ils sont retenus ou non.
Mais nul doute que, dans l’esprit du député de cette circonscription, ce projet ne peut et ne doit pas aboutir ou du moins n’a pas « sa bénédiction » puisqu’il s’agit d’un projet porté par le conseil général qui a fédéré les initiatives, et qu’à ce titre il ne peut pas mériter l’intérêt de l’Etat qu’il soutient. C’est là que le politique opportuniste révèle à tous son vrai visage : celui de l’incohérence entre ses propos locaux et ses décisions parisiennes, sans oublier sa méconnaissance totale des véritables dynamiques porteuses d’avenir pour la Creuse.
Mais qui osait croire encore l’inverse ?
Communiqué de presse diffusé le 3 mars 2011
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