Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Le numéro 4 de La Creuse au Sénat vient de paraître. A télécharger en ligne.
Adoption de la loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : une loi d’avenir

Adoption de la loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : une loi d’avenir

Le groupe socialiste du Sénat se félicite de l’adoption en première lecture du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Traduction du projet agro-écologique, ce texte démontre la détermination du Gouvernement à engager notre agriculture dans une nouvelle voie afin de répondre à la crise durable qu’elle traverse depuis plusieurs années.
Nouveau numéro du journal du Club Produire en France

Nouveau numéro du journal du Club Produire en France

En tant que coprésidente du Club, je contribue aux travaux réguliers du Club Produire en France. Un nouveau numéro du journal vient de paraître. En novembre 2012, le fondement du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, inspiré des travaux de Louis Gallois, Commissaire Général à l’investissement, avait pour objectif de renouer avec la croissance économique en renforçant la compétitivité de nos entreprises.
En 2014, un budget solide sera consacré à l’agriculture

En 2014, un budget solide sera consacré à l’agriculture

En tant que rapporteur pour avis au nom de la Commission des affaires économiques sur le budget de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » du projet de loi de finances pour 2014, je suis intervenue, le 27 novembre dernier, devant mes collègues membres de la Commission pour présenter les grandes lignes de ce budget et en défendre les priorités.


Adoption du projet de loi sur l’élection des sénateurs Une réforme pour répondre aux évolutions de la société

Publié le 19 juin 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste

18 juin 2013

Il devenait urgent de faire évoluer le mode d’élection des sénateurs modifié seulement à la marge depuis le début de la Ve République. Le texte adopté ce jour par la majorité sénatoriale, en introduisant plus de parité et en rééquilibrant la représentation entre communes urbaines et communes rurales, va permettre à la Haute Assemblée de mieux correspondre à l’évolution sociologique des Français.

Ce texte va faire évoluer les modes de scrutin vers plus de proportionnelle, plus favorable à la parité. Désormais, dans 55 circonscriptions contre 30 jusque-là, s’appliquera le scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour. Cela permettra d’améliorer à la hausse les 22% de femmes présentes au sein de la Haute Assemblée.
Quant à la modification de la composition du collège électoral des sénateurs introduite, elle va permettre de réduire l’écart de représentation entre les communes pour plus d’égalité.

« Le présent texte recherche un équilibre entre le principe un homme, une voix et la représentation équilibrée de la diversité des territoires ! » affirmait le sénateur socialiste Alain Richard au cours des débats. De fait, tout en confirmant la spécificité de la Haute assemblée, ce texte donne d’autant plus de légitimité aux sénateurs dans leur rôle de représentants des collectivités territoriales qu’ils seront plus proches de leurs populations.

Pour en savoir plus :

le dossier législatif

le texte voté au Sénat

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Le Sénat précise sa position sur la réforme de la PAC

Publié le 5 juin 2013

Le 17 avril dernier, j’ai déposé avec trois autres sénateurs une proposition de résolution européenne (PPRE) sur la réforme de la PAC. Issue du groupe de travail du Sénat consacré à ce sujet, elle vient préciser la position du Sénat dans le cadre des négociations actuelles qui se déroulent au niveau européen. Le 15 mai, la Commission des Affaires économiques a adopté cette PPRE* à l’unanimité suite à la présentation d’un rapport dont je suis coauteur. Je tiens ici à vous en présenter les grandes lignes.

Le processus de la réforme de la PAC d’après 2013 a été enclenché dès 2010 par la Commission européenne avec le lancement d’une consultation publique et la présentation d’un rapport d’orientation. Le 12 octobre 2011, la Commission présentait officiellement ses propositions législatives pour la PAC 2014-2020 à travers 4 grands textes. Celles-ci visaient à répondre à trois défis majeurs : le défi alimentaire, le défi environnemental et le défi d’aménagement du territoire. En mars 2013, le Parlement européen et le Conseil des ministres ont rendu leurs avis sur ce paquet législatif, permettant ainsi l’ouverture des négociations au sein du trilogue** en vue de parvenir à un accord général en juin prochain.

Au Sénat, un groupe de travail sur la réforme de la PAC a été constitué dès 2010. C’est dans ce cadre, et à l’issue d’un cycle d’auditions lancé au début de l’année 2013, que cette PPRE a vu le jour. Rédigée par des sénateurs de la majorité et de l’opposition, elle reflète un assez large consensus politique. Elle vient préciser les exigences du Sénat dans le processus de négociation actuel.

Ainsi, globalement, si nous pouvons saluer la volonté affichée de la Commission européenne d’aller vers une PAC plus verte et plus juste, nous estimons néanmoins que les mesures proposées ne sont pas assez ambitieuses et loin d’être révolutionnaires. C’est pourquoi, il nous paraît difficile de parler réellement de « réforme de la PAC » mais plutôt d’évolution des instruments déjà existants. Or, nous jugeons au contraire nécessaire de procéder à une véritable réforme afin de faire de la PAC un véritable instrument de régulation, orienté vers une agriculture productive, durable, respectueuse de nos territoires et assurant une juste rémunération de nos agriculteurs.

D’une manière plus précise, nous estimons indispensable :

  • de préserver tout d’abord l’enveloppe de la PAC afin de répondre aux nombreux défis de notre agriculture ;
  • de se diriger vers plus d’équité avec la nécessaire convergence interne des aides européennes et l’abandon des références historiques ;
  • d’augmenter le taux de couplage des aides directes, comme le propose le Conseil et le Parlement Européen ;
  • de permettre aux Etats membres de majorer le droit à paiement de base pour les premiers hectares, comme le demande Stéphane LE FOLL pour les 50 premiers hectares dans le but de sauvegarder notamment l’agriculture familiale ;
  • d’assurer un soutien particulier aux filières en difficulté, à commencer par l’élevage, par la faculté de redistribution des aides ;
  • d’encourager le verdissement des aides tout en prenant en compte la spécificité de certaines exploitations pour éviter toute distorsion au niveau européen ;
  • d’assouplir le régime de retournement des prairies permanentes ;
  • de favoriser le renouvellement des générations par une aide à l’installation accrue ;
  • de mobiliser d’importants moyens au titre des mesures de gestion des risques ;
  • de réfléchir, dès maintenant, aux prochaines orientations de la PAC qui se devra d’être plus régularisatrice afin de ne pas rester un simple outil passif de distribution des aides.

Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive et je vous invite, pour plus d’informations, à consulter l’intégralité de mon rapport et de cette PPRE.

Lien :

 

* : il faut noter qu’une PPRE n’a pas de portée législative ou de valeur contraignante. Elle marque l’expression d’un souhait ou d’une préoccupation.

** : le trilogue regroupe des représentants de la Commission européenne, des Etats (le Conseil) et du Parlement européen. 

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Refondation de l’école : Adoption d’un texte fondamental pour l’école de la République enrichi par le Sénat

Publié le 27 mai 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste – 26 mai 2013

La majorité sénatoriale a adopté, cette nuit, la loi de la Refondation de l’école de la République qui va permettre la transformation de l’école et du quotidien des élèves, au bénéfice de la réussite de tous.

Les sénateurs socialistes sont heureux de voir renforcés les principes fondateurs du service public de l’éducation, pour une éducation accessible pour tous. C’est une école de la mixité sociale, une école de l’égalité et de la justice, une école ouverte au monde, qui sort du Sénat ; une école « mieux-veillante », selon le chef de file des sénateurs socialistes Jacques-Bernard Magner. Les sénateurs socialistes sont fiers d’avoir apporté leur pierre à cette loi ambitieuse avec la majorité sénatoriale.

Un an après le discours d’Orléans de François Hollande, « les sénateurs socialistes concrétisent par leur vote l’engagement du Président de la République» a confirmé Jacques-Bernard Magner. Ils soutiennent avec enthousiasme et conviction cette loi qui porte l’école « plus haut et plus fort » selon le mot de la rapporteure pour le texte, la sénatrice François Cartron.

Pour plus d’informations :

le lien vers le dossier législatif de cette réforme

le lien vers la loi votée au Sénat

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Adoption du projet de loi sur la sécurisation de l’emploi au Sénat

Publié le 23 avril 2013

Le 20 avril, le Sénat a adopté le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi. Issu en grande partie de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, signé par trois des cinq organisations syndicales représentatives de salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et les trois organisations d’employeurs (Medef, CGPME, UPA), ce texte fait de la défense de l’emploi sa priorité majeure dans un contexte socio-économique difficile.

Pour ce faire, ce projet de loi poursuit plusieurs objectifs principaux :

  • instaurer de nouveaux droits individuels et collectifs pour les salariés,
  • faciliter l’accès à l’emploi et lutter contre la précarité au travail,
  • favoriser le maintien dans l’emploi et encadrer les procédures de licenciement économique.

Par cette réforme ambitieuse, le Gouvernement rappelle la priorité qu’il donne à l’emploi, mais aussi au dialogue et à la concertation. Ce projet de loi doit désormais être examiné par une Commission mixte paritaire, composée de sénateurs et députés, chargée de trouver un texte de compromis entre les deux assemblées.

Pour plus d’informations :

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Constitution d’une mission commune d’information sur la filière viande au Sénat

Publié le 2 avril 2013

Suite à l’affaire de la fraude à la viande de cheval qui a éclatée en Europe au mois de février dernier, une mission commune d’information sur la filière viande en France et en Europe a été constituée au Sénat.

Son objectif est double : établir un diagnostic des difficultés de la filière et dresser une liste de propositions visant à répondre aux attentes des consommateurs et rétablir ainsi leur confiance.

Lors de sa réunion constitutive du 27 mars 2013, la Mission a désigné Mme Bernadette BOURZAI (Sénateur socialiste de la Corrèze) Présidente, et Mme Sylvie GOY-CHAVANT (Sénateur UDI-UC de l’Ain) Rapporteur.

Responsable des questions agricoles pour les sénateurs socialistes de la Commission des Affaires économiques, j’ai bien évidemment intégré cette mission afin de prendre part activement à ses travaux.

Dans un premier temps, la mission procédera à une série d’auditions en vue de recueillir les positions des différents représentants de la filière. Ce cycle de rencontres commencera le mercredi 3 avril et se poursuivra sur plusieurs semaines. Nous espérons ensuite pouvoir rendre nos recommandations pour l’été ou la rentrée prochaine.

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter la page internet du Sénat consacrée à la mission commune d’information sur la filière viande en cliquant sur le présent lien.  

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Vote du projet de Loi de Séparation et régulation des activités bancaires

Publié le 25 mars 2013

Communiqué de présse du groupe socialiste du Sénat – 22/03/2013

Les sénateurs confirment l’engagement de la France pour l’encadrement des banques

Le Sénat a adopté, ce jour, à l’unanimité des suffrages exprimés, la loi de séparation et de régulation des activités bancaires, un texte majeur qui permet de limiter les excès auxquels nous avons pu assister lors de la crise de 2008.

La portée du texte est bien plus vaste que son seul énoncé le laisse entendre puisqu’il s’agit, au-delà de l’assainissement des activités bancaires en séparant leurs activités bancaires utiles à l’économie de leurs activités les plus spéculatives, de mettre un vrai système de contrôle des banques.

Le Sénat a souhaité apporter quelques améliorations au texte pour limiter plus encore tout risque d’abus. Ainsi l’APCR (l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution) veillera à la sécurisation des relations avec les Hedges Funds et pourra surveiller les rémunérations des dirigeants de banques et autres professions de la finance. Le financement des collectivités territoriales a été sécurisé par la création d’une Agence de financement dédiée et l’encadrement renforcé des contrats de prêt qui leur seront proposés. Parallèlement, toute opération concernant les matières premières sera soumise au contrôle de l’Autorité des marchés financiers. Enfin les banques françaises devront être transparentes quant à leurs implantations et notamment dans les paradis fiscaux, conformément à l’accord européen sur la régulation bancaire.

Les sénateurs socialistes se réjouissent de cette loi, 7e engagement du Président de la République, qui met les banques devant leurs responsabilités et permet un financement plus sain de notre économie. Le chef de file socialiste Jean-Pierre CAFFET l’a souligné : « cette loi suscite la fierté des sénateurs socialistes qui rend la France premier pays à se doter d’une telle législation, faisant ainsi figure de pionnière en Europe ».

Pour plus d’informations :

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Un plan de relance pour l’élevage

Publié le 18 mars 2013

Le 6 mars dernier, le Ministre de l’Agriculture, Stéphane LE FOLL, a présenté en Conseil des Ministres un plan de relance pour l’élevage. Il vient ainsi concrétiser les annonces faites par le Président de la République et lui-même au Salon de l’Agriculture au début du mois de mars.

Ce plan, le premier du genre, vise à apporter un nouveau souffle au monde de l’élevage qui traverse une période difficile depuis maintenant plusieurs années. Pour ce faire, il se fixe plusieurs objectifs :

  • Rééquilibrer les relations commerciales et contractuelles entre producteurs, transformateurs et distributeurs par un meilleur encadrement des pratiques et donc une révision de la LME et de la LMAP ;
  • Adapter les réglementations environnementales pour une meilleure performance économique des exploitations agricoles et un renforcement des pratiques agronomiques ;
  • Développer les productions d’énergies renouvelables afin de diversifier les sources de revenus des agriculteurs et engager notre pays vers la transition énergétique. Un plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote sera ainsi lancé à la fin du mois de mars et les procédures de développement des projets photovoltaïques seront améliorées ;
  • Soutenir les éleveurs les plus en difficulté par la mise à œuvre du plan d’action face à la hausse des prix des céréales, d’un dispositif d’identification et de traitement des situations financières difficiles par les banques, et d’une enveloppe de prise en charge des cotisations MSA fléchée sur les élevages à compter du mois d’avril ;
  • Réorienter la PAC au profit de l’élevage avec l’utilisation des différents dispositifs européens : application des règles de convergence des aides découplées et utilisation du mécanisme de couplage des aides en faveur des éleveurs, adaptation des dispositions du verdissement et soutien accru à l’élevage à l’herbe.

Sur ce dernier point, il faut rappeler que dans le cadre des négociations sur le budget européen au début de l’année, la France s’est très fortement mobilisée pour préserver les intérêts de notre modèle agricole. Le Président de la République a ainsi obtenu le maintien de l’enveloppe PAC dédiée à la France, alors même que l’enveloppe globale européenne enregistre une baisse de 12%. Dans le même temps, Stéphane Le FOLL a milité pendant plusieurs mois pour intégrer dans la PAC le principe d’une surprime aux 50 premiers hectares. Ce pas vers une meilleure convergence interne des aides européennes profitera également aux éleveurs. Le 13 mars, une première victoire a été obtenue avec le vote de ce principe au Parlement européen.

Ainsi, depuis le mois de mai 2012, le Président de la République et le Gouvernement ont clairement montré leur connaissance et leur engagement en faveur du monde agricole. Les avancées sont d’ores et déjà nombreuses et je sais que tout sera mis en œuvre pour permettre à notre agriculture de surmonter ses difficultés, tout en s’adaptant aux nouvelles contraintes économiques et écologiques.

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter ce présent lien

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