Reconnaissance de la profession de sage-femme

Question écrite n° 18766 de Mme Renée Nicoux (Creuse – SOC)
publiée dans le JO Sénat du 02/06/2011 – page 1436

Mme Renée Nicoux attire l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la santé sur les inquiétudes exprimées par la profession de sage-femme.

La sage-femme a un rôle essentiel à tous les niveaux de la grossesse, tant pour l’examen prénatal, que pour le suivi médical de la femme enceinte, l’accouchement et ses suites. Aujourd’hui, de plus en plus de compétences sont demandées à ces professionnelles, comme la prise en charge de grossesses pathologiques à domicile ou le suivi gynécologique de prévention.

Or, ces nouveaux savoir-faire ne se sont pas accompagnés d’une logique amélioration de leur qualité de travail et de leur formation initiale et, bien évidement, de leur niveau de rémunération.

La profession ne se sent donc pas reconnue à sa juste valeur et manifeste régulièrement son mécontentement grandissant afin qu’on lui reconnaisse le travail effectué. Cette reconnaissance passerait, entre autres, par la création d’un statut hospitalo-universitaire des sages-femmes enseignants, l’évolution du statut des sages-femmes fonctionnaires, l’intégration à l’université de toutes les écoles de sages-femmes, la revalorisation salariale, la revalorisation de la cotisation des actes pratiqués, et la publication au Journal officiel de la République française de l’arrêté instituant la deuxième et la troisième année des études maïeutiques.

Elle demande comment le Gouvernement compte répondre au mécontentement compréhensible de la profession des sages-femmes.

En attente de réponse du Secrétariat d’État chargé de la santé