Archives pour la catégorie "Actualité"

Dépôt d’une proposition de loi visant à mettre en place un nouveau pacte territorial

Publié le 19 juin 2011

Je vous invite à prendre connaissance de la proposition de loi sénatoriale intitulée : « Instaurer un nouveau pacte territorial », dont Jean-Jacques Lozach et moi-même sommes les deux auteurs.

Ce texte est l’aboutissement de plusieurs mois de travaux, de réflexions et d’auditions que nous avons menés de concert au Sénat. Il sera examiné le 30 juin en séance publique et dans l’intérêt de nos territoires, nous espérons qu’il recevra un accueil favorable.

Cette proposition de loi pose les bases d’un véritable renouveau de l’espace rural à travers :

  • la mise en place d’une nouvelle gouvernance des politiques publiques, afin de restaurer les liens de confiance entre l’État et les collectivités. Cette nécessité passe par un dialogue institutionnalisé et plus régulier, ainsi que la mise en place d’outils de contractualisation.
  • la proposition d’une nouvelle organisation de l’offre des services publics, afin de rappeler le principe essentiel d’égal accès de tous les citoyens, sur l’ensemble du territoire, aux services publics essentiels.
  • la promotion d’un aménagement équilibré de l’espace visant à faciliter la mobilité et encourager le développement économique, en créant les conditions d’égalité des citoyens sur l’ensemble du territoire.
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Le Limousin se mobilise en faveur de la création des « régions intermédiaires »

Publié le 16 juin 2011

Mardi 14 juin, j’ai participé à une table ronde organisée par le Conseil Régional du Limousin, sur la nécessité de créer une nouvelle catégorie de « Régions intermédiaires » au niveau européen. Cette réunion s’est déroulée en présence du président du Conseil régional, de parlementaires et de représentants des chambres consulaires de la région.

L’objectif de cette rencontre était de faire valoir l’engagement conjoint des différents acteurs de notre région en faveur de la création d’une catégorie de Régions dites « intermédiaires », dont pourrait bénéficier le Limousin (à hauteur, selon les prévisions, de 60 millions d’euros supplémentaires). Cette nouvelle catégorie rendrait l’aide européenne plus progressive et adaptée, avec une répartition des fonds structurels au plus proche des réalités économiques et sociales des territoires. Pour notre région, elle permettrait de financer des grands projets d’infrastructures routières et ferroviaires et faciliterait le passage au très haut débit.

Je tiens à rappeler que cette nouvelle catégorie de Régions a été proposée par la Commission européenne et a reçu un accueil plus que favorable de la part des parlementaires européens. Seuls les États membres, et en particulier la France, semblent s’y opposer. Le Gouvernement français justifie cette position en considérant que (…)

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Réunion départementale de l’ANEM à Felletin

Publié le 9 juin 2011

Ce matin à Felletin, j’avais le plaisir d’accueillir dans ma commune de Felletin, la réunion départementale de l’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM), regroupant les élus de la Creuse.

Aux côtés de Chantal ROBIN-RODRIGO, députée des Hautes-Pyrénées et secrétaire générale de l’ANEM, Michel VERGNIER, député de la Creuse et maire de Guéret, ainsi qu’Olivier BERTRAND, vice-président des Forestiers Privés de France, tous deux membres du Comité Directeur de l’ANEM, nous avons pu échanger sur les thèmes d’actualité.

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Suppression de l’agrément de la Confédération nationale du logement

Publié le 3 juin 2011

Question écrite n° 18765 de Mme Renée Nicoux (Creuse – SOC)
publiée dans le JO Sénat du 02/06/2011 – page 1425

Mme Renée Nicoux attire l’attention de M. le secrétaire d’État chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation sur la décision du Gouvernement de ne pas renouveler l’agrément de la Confédération nationale du logement (CNL) (…)

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Quel avenir pour la forêt française ?

Publié le 30 mai 2011

Dans le cadre d’un débat sur l’avenir de la politique forestière en France, je suis intervenue au nom du groupe socialiste le 24 mai dernier au Sénat.

La forêt est un atout indéniable pour notre pays. Recouvrant près d’un tiers de notre territoire et ayant la particularité d’être multifonctionnelle, elle se trouve au carrefour d’enjeux multiples tant environnementaux, sociaux qu’économiques… Elle génère 450.000 emplois directs ou indirects en France et constitue un outils de choix dans la réalisation de nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 et de développement des énergies renouvelables.

Pourtant, notre forêt est sous-exploitée. Notre filière-Bois connait de gros problèmes de structuration et le bois représente le deuxième poste du déficit commercial de notre économie (alors que la France dispose du troisième parc forestier de l’Union européenne).

A la veille de changements climatiques inévitables, d’épuisement de nos ressources naturelles et donc d’une modification profonde de nos modes de vie et de consommation, nous devons plus que jamais faire de notre engagement en faveur d’une forêt durable et responsable, une priorité !

C’est le sens que j’ai souhaité donner à mon intervention que je vous invite à consulter, ci-dessous.

Séance du 24 mai 2011 – Compte-rendu intégral des débats

Mme Renée Nicoux, au nom du groupe socialiste. Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, en cette année internationale des forêts, je me félicite que notre Haute Assemblée se penche sur cet enjeu crucial qu’est l’avenir de la politique forestière. En rapport avec ce qui vient d’être dit, j’ajouterai que peut-être la sécheresse aura-t-elle aussi des conséquences sur la forêt, comme cela s’est produit en d’autres moments.

La France possède le troisième parc forestier de l’Union européenne, avec plus de quinze millions d’hectares sur son territoire métropolitain et huit millions d’hectares outre-mer, ce qui représente presque un tiers du territoire. Cette situation est prégnante outre-mer, où le pourcentage du territoire occupé par la forêt est encore plus élevé, pour atteindre 96 % en Guyane.

Cet héritage inestimable est un atout indéniable pour notre pays. Aussi notre attitude en la matière doit-elle dépasser les clivages politiques. Notre politique forestière doit nécessairement s’inscrire dans le long terme et nécessiter une continuité de l’action publique. Il est de notre devoir de la valoriser, et cela d’autant plus dans la période actuelle. Nous sommes à l’aube d’un changement radical de nos modes de vie et de consommation. Les changements climatiques, l’épuisement de nos ressources, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le développement nécessaire des énergies renouvelables doivent nous pousser à repenser notre société.

Dans tous ces domaines, la forêt a un rôle à jouer, car elle est au carrefour d’enjeux multiples : des enjeux environnementaux, en tant que puits de carbone et élément de préservation de la biodiversité, enjeux sociaux, en tant que lieu de loisirs, de détente et de relation des citoyens avec la nature, enjeux économiques, à travers la richesse et les emplois qu’elle génère.

Pourtant, nous sommes obligés de constater que, malgré ses ressources importantes, notre pays est loin d’être l’un des leaders européens sur le marché du bois.

Certains considèrent que le potentiel de la forêt française est aujourd’hui sous-exploité et que sa gestion ne s’inscrit pas dans une logique durable. La forêt est tout simplement un « potentiel dormant » et la conséquence est sans appel : la filière bois est le deuxième poste de déficit commercial de notre économie alors que l’Allemagne, avec une superficie moindre, onze millions d’hectares contre plus de quinze millions d’hectares pour la France métropolitaine, est le deuxième exportateur de bois.

Depuis plusieurs années, les professionnels de la filière bois tirent la sonnette d’alarme. La nécessité de structurer cette filière et de se doter d’une véritable stratégie nationale dans ce domaine n’a jamais été aussi forte.

Pourtant, la France peine à le faire, et ce n’est pas par manque d’intérêt. Personne ne peut dire ici que les pouvoirs publics et les élus se désintéressent de la forêt, bien au contraire. Des Assises de la forêt aux discours d’Urmatt et d’Égletons, en passant par les nombreuses initiatives des parlementaires sur ce sujet et la multiplication des rapports, chacun semble avoir pris conscience de la nécessité de valoriser la forêt et d’inscrire l’action dans le long terme.

Mais c’est ici que réside l’un des problèmes : les débats sur l’avenir et les enjeux de la forêt sont toujours pavés de bonnes intentions, mais ils ne se concrétisent que trop rarement dans les faits.

À ce manque de concrétisation viennent s’ajouter une dégradation et un affaiblissement généralisé des services publics en charge de la politique forestière. Avec l’éclatement de l’administration des eaux et forêts en 1964, la disparition des directions départementales de l’agriculture et de la forêt, l’affaiblissement de la recherche forestière, les effets de la Révision générale des politiques publiques et le démantèlement de l’Office national des forêts, la situation est plus que préoccupante !

Si nous souhaitons une gestion durable de la forêt, les pouvoirs publics doivent maintenant traduire les discours en actes. En disant cela, je suis parfaitement consciente des difficultés qui existent pour structurer cette filière et je sais parfaitement que des initiatives très intéressantes se mettent en place un peu partout en France, au travers, par exemple, des plans pluriannuels régionaux de développement forestier. Mais force est de constater qu’aucune réelle stratégie nationale de la forêt ne permet actuellement de structurer ce secteur. Certaines décisions actuelles, notamment budgétaires, tendent même plutôt à affaiblir cette filière qu’à la renforcer.

Le débat que nous avons aujourd’hui doit donc nous amener à nous poser deux questions simples. Quelle est l’ambition de la France vis-à-vis de sa politique forestière et quelles sont les actions à mettre en œuvre sur le long terme pour les concrétiser ?

En premier lieu, (…)

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Intervention au Sénat sur la contractualisation dans le secteur de l’élevage

Publié le 29 mai 2011

Compte-rendu intégral de la séance du 24 mai : Débat sur la contractualisation dans le secteur agricole

Mme Renée Nicoux. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je tiens pour ma part à aborder la situation du secteur de la viande, qui traverse une crise sans précédent depuis de nombreuses années sans percevoir le moindre signe d’amélioration. Éleveurs porcins, ovins, bovins : c’est toute une profession qui est actuellement en plein désarroi.

Crise du revenu depuis quatre ans, augmentation du prix de l’alimentation pour le bétail, envolée brutale des cours des céréales l’été dernier, blocage des abattoirs à la fin de l’année dernière, tout démontre que le secteur va mal et que le système actuel est en train de péricliter.

La hausse continue des coûts de production, conjuguée à la stagnation des prix de vente et à la concurrence internationale des pays émergents, met fortement en péril la pérennité du secteur de l’élevage français. Privés de perspectives d’avenir, de nombreux éleveurs sont amenés à abandonner la profession, tandis que les jeunes s’en détournent.

Certains n’hésitent plus à dire que la filière de l’élevage est en train de mourir ; et ce constat amer, je ne peux que le partager. Si rien ne se passe à très brève échéance, nous serons témoins de nombreux drames.

La priorité absolue est, bien évidemment, d’assurer un revenu décent aux éleveurs. C’est en vertu de cet objectif que la contractualisation a été proposée comme solution dans le cadre de la LMAP.

De ce point de vue, que pourrait apporter la contractualisation au secteur de l’élevage ? Et surtout, comment tirer les leçons des premiers écueils qu’a connus l’instauration d’une contractualisation obligatoire dans les autres secteurs ?

Monsieur le ministre, vous avez annoncé la publication du décret sur la contractualisation obligatoire pour l’élevage en juillet prochain. Est-ce à dire qu’un seul décret sera pris pour l’ensemble des filières ?

Il faut absolument veiller à ne pas fondre dans un même moule des élevages et des productions très différentes, ni à se limiter, comme pour le lait ou les fruits et légumes, à la seule relation commerciale entre l’agriculteur et son premier acheteur.

Dans le secteur de l’élevage, encore plus que dans les autres, il convient d’aborder les choses plus en amont, d’encadrer tous les types de relations commerciales ayant une influence sur le secteur, tant entre fabricants d’aliments pour animaux et éleveurs qu’entre éleveurs, transformateurs et distributeurs. Il est nécessaire d’apporter à chaque maillon de la filière des outils de gestion des prix.

Comme pour tout autre secteur, il convient d’élaborer une négociation collective, passant par un renforcement des interprofessions, et des indicateurs de prix, pour rééquilibrer le pouvoir de négociation de chaque acteur, ce qui n’a été le cas ni pour le lait ni pour les fruits et légumes.

Des outils permettant de lutter contre la volatilité extrême des cours des céréales, ou tout du moins de la gérer au mieux, doivent être mis en place. Il importe en effet d’avoir à l’esprit que les coûts alimentaires représentent 60 % à 70 % du coût de revient des élevages monogastriques – porcs et volailles. C’est donc une problématique centrale pour les éleveurs.

L’accord volontaire « d’engagement de prise en compte des variations excessives des prix de l’alimentation animale dans les négociations commerciales », signé le 3 mai dernier, est censé apporter des réponses à cette situation de crise. Ce document a le mérite de démontrer la nécessité de l’intervention de l’État pour réguler le système, apporter des garanties aux agriculteurs et rééquilibrer les relations commerciales.

Cependant, il soulève un certain nombre d’interrogations. Tout d’abord, la mise en place de cet accord semble une bien maigre solution face à l’ampleur de la crise traversée par les agriculteurs. Ensuite, nous ignorons tout des bases sur lesquelles se feront les négociations. Enfin, si ces négociations venaient à aboutir, nous craignons que leurs résultats ne soient synonymes d’une revalorisation en bout de chaîne, et donc d’une augmentation du prix de la viande pour le consommateur. Si tel est le cas, un problème en remplacera un autre !

Une logique de marge doit primer sur une logique de prix, et le partage de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne de production faire l’objet d’une extrême vigilance.

De ce point de vue, nous attendions beaucoup du premier rapport de l’Observatoire des prix et des marges. Or ses conclusions ont suscité de nombreuses polémiques, révélant qu’aucun maillon de la filière ne s’enrichissait vraiment et que les marges restaient faibles. L’augmentation des prix en grande distribution depuis une dizaine d’années serait liée à des charges nouvelles chez les transformateurs, notamment des charges d’ordre sanitaire. Les producteurs, qui, eux aussi, ont dû faire face à des normes plus contraignantes, ont été les seuls à ne pas avoir pu répercuter leurs coûts de production sur les prix.

Tout cela reflète bien le rapport de forces totalement déséquilibré dans les relations commerciales, et ce au détriment des éleveurs.

Les conclusions de l’Observatoire des prix et des marges sont d’autant moins satisfaisantes que de nombreuses études, émanant notamment de l’UFC-Que Choisir, montrent une augmentation des prix à la consommation de la viande sur la période 2000-2010 pouvant aller de 40 % à 50 %. À titre d’exemple, le kilo de bœuf coûte en moyenne 3,07 euros à la production et 11,61 euros à la consommation.

Il revient donc à l’Observatoire des prix et des marges de faire un énorme travail de recherche complémentaire pour collecter des données objectives, car il est difficilement imaginable que personne ne s’enrichisse dans cette chaîne de production alors que les prix à la consommation augmentent.

Et la situation déjà difficile des éleveurs ne risque pas de s’améliorer avec la sécheresse actuelle, qui entraîne des problèmes d’approvisionnement en fourrage ! Il est d’ailleurs clair que la sécheresse, sur laquelle je conclurai mon intervention, va avoir des répercussions dramatiques, en particulier pour les éleveurs, mais aussi pour le monde agricole en général.

Face à des aléas climatiques récurrents, il apparaît nécessaire de mettre en place de nouveaux systèmes de solidarité entre les filières, de manière à éviter les pénuries. Pourraient ainsi être envisagés des contrats interfilières assurant une gestion de l’offre et de la demande en paille et fourrages et s’appuyant sur une plateforme d’échanges entre bassins allaitants et bassins céréaliers.

Monsieur le ministre, dans la mesure où vous êtes vous-même favorable au développement de relations contractuelles entre les filières céréalières et d’élevage, pourriez-vous nous préciser vos propositions en la matière ? (Applaudissements sur les travées du groupe socialiste et du groupe CRC-SPG. – Mme Nathalie Goulet applaudit également.)

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Intervention en faveur d’une politique régionale européenne forte et adaptée

Publié le 11 mai 2011

Communiqué de presse

Paris, le 10 mai 2011

Dans le cadre d’une question orale posée au Sénat le 10 mai, Madame Renée Nicoux a interpellé le Gouvernement sur l’avenir de la politique de cohésion européenne. La mise en œuvre de cette politique régionale soutenue par l’Europe, permet entre autres, de soutenir des actions dans le domaine de l’environnement, de l’innovation, de la construction d’infrastructures, de la création d’entreprises, ou encore de l’emploi (exemple : soutien à la réalisation des maisons de l’emploi et de la formation à La Souterraine et Aubusson…).

Cette intervention fait écho au rapport remis par la France aux autorités européennes en février dernier, où il est fait de la réduction du budget dédié à la politique de cohésion « un objectif prioritaire ».

Lors de son intervention, Renée Nicoux a rappelé que la politique de cohésion est essentielle pour l’avenir de l’Europe : « Elle est, à la fois, un fonds de péréquation qui s’attache à réduire les écarts de développement économique et social entre les régions européennes et un vecteur de dynamisme et de création d’emplois pour nos territoires » avant de préciser que « le premier bilan de cette politique sur la période 2000-2006, a révélé qu’elle avait porté 140.000 projets en France et permis de créer près de 200.000 emplois ».

Le sénateur a également interpellé le ministre au sujet de la position plus que timide du Gouvernement sur la création d’une nouvelle catégorie de régions dîtes intermédiaires, destinée aux territoires dont le PIB est situé entre 75 et 90 % de la moyenne. Celle-ci a tenu à rappeler que « cette nouvelle catégorie permettrait de rendre l’aide européenne plus progressive et adaptée aux territoires », avant de saluer la démarche des « sept régions françaises, dont le Limousin, qui se sont rendues à Bruxelles en février, pour remettre une déclaration commune soutenant cette proposition ».

Renée Nicoux tient à préciser que la réponse que lui a apportée le Ministre est des plus décevantes. Ainsi, après avoir rappelé l’engagement du Gouvernement en faveur d’une Europe forte, le Ministre a précisé qu’« une diminution du budget européen de la cohésion est possible » car « personne ne comprendrait que le budget européen augmente alors que les budgets nationaux sont soumis à des pressions inédites ».

Quant à la création des régions dites « intermédiaires », le Ministre, à l’image du Gouvernement depuis quelques mois, a donné une réponse des plus évasives. « Nous n’avons pas fermé la porte à la proposition de création de régions intermédiaires ; nous poursuivons le dialogue avec la Commission européenne », a-t-il donné comme seul argument.

Renée Nicoux déplore donc le discours schizophrénique du Gouvernement qui, derrière une rhétorique devenue habituelle, tente de nous faire croire qu’ « avec moins, on peut faire mieux ! ». Cette marotte est déjà régulièrement utilisée pour justifier les politiques menées en matière d’éducation et de santé par exemple, et, jusqu’à preuve du contraire, personne n’en a vu les effets positifs !

Renée Nicoux

Pour plus de précisions, je vous invite à prendre connaissance de l’intégralité de l’intervention du 10 mai, en cliquant sur le présent lien.

Je vous invite également à lire mes anciennes publications relatives à la politique de cohésion européenne, en vous rendant dans la rubrique Europe de mon site.

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