Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Un mandat de 5 ans au service de la Creuse

Le numéro 4 de La Creuse au Sénat vient de paraître. A télécharger en ligne.
Adoption de la loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : une loi d’avenir

Adoption de la loi pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt au Sénat : une loi d’avenir

Le groupe socialiste du Sénat se félicite de l’adoption en première lecture du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Traduction du projet agro-écologique, ce texte démontre la détermination du Gouvernement à engager notre agriculture dans une nouvelle voie afin de répondre à la crise durable qu’elle traverse depuis plusieurs années.
Nouveau numéro du journal du Club Produire en France

Nouveau numéro du journal du Club Produire en France

En tant que coprésidente du Club, je contribue aux travaux réguliers du Club Produire en France. Un nouveau numéro du journal vient de paraître. En novembre 2012, le fondement du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, inspiré des travaux de Louis Gallois, Commissaire Général à l’investissement, avait pour objectif de renouer avec la croissance économique en renforçant la compétitivité de nos entreprises.
En 2014, un budget solide sera consacré à l’agriculture

En 2014, un budget solide sera consacré à l’agriculture

En tant que rapporteur pour avis au nom de la Commission des affaires économiques sur le budget de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » du projet de loi de finances pour 2014, je suis intervenue, le 27 novembre dernier, devant mes collègues membres de la Commission pour présenter les grandes lignes de ce budget et en défendre les priorités.


Le groupe socialiste se réjouit de l’adoption unanime par le Sénat de deux propositions de loi issues des Etats généraux de la démocratie locale

Publié le 31 janvier 2013

Logo-groupe-soc-289x300COMMUNIQUE DE PRESSE de Jean-Pierre Sueur, Sénateur du Loiret
Président de la Commission des Lois

30 janvier 2013

A l’initiative du Président du Sénat, Jean-Pierre Bel, les Etats généraux de la démocratie locale organisés par le Sénat, ont permis une très large consultation des élus locaux. Les résultats de cette concertation ne sont pas restés lettre morte. En effet, à la suite de celle-ci, le président a demandé à deux sénateurs, Jean-Pierre Sueur et Jacqueline Gourault de traduire ces résultats en textes législatifs. Deux propositions de loi ont été déposées.

Aujourd’hui, Jean-Pierre Sueur, président de la commission des lois du Sénat, se réjouit que ces deux textes aient été adoptés par le Sénat, à l’unanimité, les 28 et 29 janvier.

Très attendue par de nombreux élus locaux, la première proposition de loi porte sur les conditions d’exercice des mandats locaux. Elle compte de nombreuses dispositions concrètes telles que : la fixation par la loi de l’indemnité perçue par les maires des communes de moins de 3.500 habitants ; l’instauration du statut de « salarié protégé » pour un grand nombre d’élus ; des mesures facilitant l’accès des salariés du secteur privé et des non-salariés aux fonctions électives (suspension du contrat de travail, crédits d’heures, doublement de l’allocation différentielle de fin de mandat, etc.). Cette proposition de loi compte aussi la validation des acquis de l’expérience au titre d’une fonction élective locale pour la délivrance de diplômes ou des mesures favorisant la formation des élus locaux.

La seconde proposition de loi crée une instance dotée de larges prérogatives pour contrôler et évaluer les normes applicables aux collectivités locales. Celle-ci sera un « conseil national » très représentatif des élus locaux qui sera saisi en amont de tout projet de loi et de tout projet de texte réglementaire entraînant des normes concernant l’exercice par les collectivités locales de leurs compétences. Tous les avis du futur conseil national seront rendus publics. Il s’agit par ce nouveau dispositif de prévenir les excès de textes normatifs aux conséquences souvent coûteuses pour les collectivités locales, dont se plaignent nombre d’élus.

Ces deux textes doivent être maintenant examinés par l’Assemblée nationale.

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Présentation de mon rapport sur l’avenir des campagnes

Publié le 25 janvier 2013

_MG_9740 Mardi 22 janvier, j’ai présenté mon rapport sur « l’avenir des campagnes » devant la délégation à la prospective du Sénat. Co-rédigé avec mon collègue sénateur du Jura, Gérard Bailly, il prend le parti de l’aménagement du territoire et pose les bases d’une authentique politique structurelle en faveur des territoires ruraux les plus menacés.

L’objectif de ce rapport est de contribuer aux réflexions actuelles menées à tous les échelons politiques sur l’avenir des territoires ruraux qui représentent plus de 80% du territoire métropolitain français. Pendant près d’un an, pour mener à bien nos travaux, nous avons auditionné de très nombreux acteurs de la ruralité et effectué des déplacements dans nos territoires. Nous avons ainsi pu, même si nous le savions déjà, nous rendre compte du dynamisme et de la capacité d’innovation de nos campagnes.

Malheureusement, force est de constater que la tendance actuelle d’évolution de nos territoires ruraux est inquiétante, conséquence notamment de la politique menée ces dernières années : suppression des services publics de proximité, baisse des dotations de l’État, enclavement persistant de nos territoires… En outre, la crise actuelle, qu’elle soit économique, budgétaire ou énergétique, renforce la fragilité de ces territoires et de ses populations.

C’est pourquoi, afin d’éviter la réalisation d’un scénario « noir » qui déboucherait sur une fracture territoriale irrémédiable, nous formulons des propositions pour un scénario « souhaitable » de l’aménagement de nos campagnes.

Pour ce faire, nous avons identifié 4 principaux leviers de l’équilibre de nos territoires, en matière de:

  • Gouvernances afin que le pilotage de nos territoires soit adapté à nos ambitions,
  • Services et équipements publics dont la présence est indispensable pour les populations,
  • Mobilités pour garantir aux populations un bon accès aux réseaux de transports et lutter contre l’enclavement,
  • Réseaux numériques pour l’attractivité avec notamment, un accès au très haut débit à l’horizon 2020.

Ces 4 conditions apparaissent comme fondamentales pour un développement pérenne de toutes les campagnes. Leur déclinaison suppose la mise en œuvre d’une véritable politique structurelle à long terme. Les préconisations que nous formulons sur chacun de ces leviers profiteront sans aucun doute à l’industrie, l’agriculture, le logement, l’environnement, le tourisme et la culture de ces territoires._MG_9763

Il est évident que je manquerai pas de porter nos propositions à l’attention de Madame la Ministre Cécile Dulfot qui prépare actuellement un projet de loi sur l’égalité des territoires.

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter mon rapport pour prendre connaissance de nos propositions :

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Engagement du Gouvernement en faveur des bénéficiaires de l’AER : la majorité sénatoriale a été entendue

Publié le 24 janvier 2013

Communiqué de presse du groupe socialiste du Sénat – 24 janvier 2013

Les Sénateurs socialistes se réjouissent de l’annonce par le Premier ministre de la publication le 1er mars prochain, d’un décret en faveur de chômeurs séniors.

La réforme de 2010 du précédent gouvernement, avait privé de ressources les seniors qui auraient dû bénéficier d’une allocation transitoire chômage-retraite (l’Allocation Transitoire de Solidarité), les plongeant dans une situation d’extrême dénuement.

La décision du Premier Ministre va leur permettre de bénéficier désormais d’une prestation d’un montant équivalent.

Martial Bourquin, sénateur du Doubs, soutenu par le Groupe socialiste du Sénat, a démultiplié les démarches pour mettre un terme à la situation dramatique de ces personnes. Les Sénateurs socialistes avaient même proposé un amendement pour régler leur situation dans la loi de Finances 2013.

Martial Bourquin, accompagné des sénateurs Ronan Kerdraon et Alain Néri, ont été reçus à Matignon pour alerter le Premier ministre sur cette situation dramatique.

Le Premier Ministre les a entendus et son annonce d’aujourd’hui est un soulagement pour les dizaines de milliers de chômeurs injustement mis dans la précarité par des décisions du gouvernement Fillon et sa majorité.

Cette mesure de solidarité s’inscrit dans la droite ligne de l’action du gouvernement dans sa lutte contre la pauvreté et son combat pour la justice sociale.

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Mes voeux pour 2013

Publié le 20 janvier 2013

Voeux2013ReneeNicoux

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Conférence de presse du 20 décembre 2012

Publié le 21 décembre 2012

Alors que des tensions vives agitent de façon négative notre ville, et après plusieurs diffusions dans les médias de propos remettant en cause la gestion municipale que je conduis depuis mars 2008, et m’étant abstenue de toute mise au point jusqu’à présent, j’estime nécessaire de rétablir la vérité. Je déplore les conséquences graves pour Felletin, son dynamisme comme son image. En effet, ce n’est plus seulement à moi que l’on s’en prend, c’est à Felletin. Les accusations de dérives budgétaires à mon encontre ne sont pas acceptables, d’autant qu’elles alimentent la critique dans d’autres sphères. Il me paraît donc nécessaire de communiquer des éléments d’information permettant aux felletinois et aux creusois de juger de la réalité de la situation et des enjeux.

En 2008, mon engagement, comme celui de toute une équipe qui s’était mobilisée dans ce sens et à laquelle une majorité d’habitants avait apporté ses suffrages, était de construire le Felletin de demain, avec vous et au service de tous. C’est dans cet esprit et avec le sens des responsabilités que le conseil municipal a eu la possibilité de travailler puis de décider des orientations et des actions à entreprendre pour notre ville, au cours de 44 séances de conseil (un tous les mois et demi environ) et des séminaires annuels d’une journée, sans parler des réunions de commissions. C’est sur la base d’un document de campagne que l’action municipale défendue par une majorité d’élus a été mise en œuvre, aussi bien en terme de services que d’investissements. L’étude dite « centre ville » a tout particulièrement constitué le fil rouge des travaux mis en œuvre (entrées de ville route d’Aubusson et rue Grancher, parkings, belvédère, columbarium…).

Aujourd’hui, certains veulent laisser penser que les orientations prises, comme la gestion financière, ne seraient pas responsables, jetant l’opprobre sur tout un travail, mené avec sérieux et détermination.
Je tiens à rappeler que la municipalité comporte quatre adjoints aux côtés du maire, et que cet exécutif se réunit de façon hebdomadaire depuis le premier jour. L’équipe d’élus issus de la liste Felletin2008 est aussi destinataire par courriel, après chaque rencontre, d’un document de synthèse de nos échanges, réflexions ou décisions, laissant la possibilité à chacun de réagir et de s’impliquer.

De façon complémentaire, des rencontres du groupe sont également organisées (22 depuis 2008), dont le rythme est certainement moins intense que dans la phase de lancement des projets. Chacun peut y participer, et contribuer à la réflexion comme au suivi des dossiers dans leur montage opérationnel.
Il faut rappeler que les conseillers municipaux du groupe sont chacun président d’une commission municipale, en lien avec leur adjoint référent. Je comprends que les réalités de la gestion municipale puissent frustrer, quand on sait que les temps politiques ne sont pas toujours compatibles avec les temps financiers ou administratifs, mais ces réalités doivent être intégrées par tous.

Que des points de vue différents puissent s’exprimer est essentiel : cela constitue la base de la démocratie. En revanche, affirmer que le maire déciderait seul n’est pas la réalité : on sait que toutes les décisions sont prises en conseil municipal, et que les choix s’appuient sur des budgets adoptés par les élus. En l’occurrence, le budget 2012 comme les précédents a été voté à l’unanimité.

Quand j’entends parler de dérives budgétaires, je ne peux que m’interroger de l’appropriation par certains de la réalité du budget comme de son exécution. Chacun sait qu’une commune réalise ses dépenses dans un cadre budgétaire précis qu’elle ne peut dépasser.

Des dépenses nouvelles liées à des choix ont été réalisées comme ceux par exemple (…)

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Adoption de la Banque Publique d’Investissement par le Sénat

Publié le 12 décembre 2012

Communiqué de presse du groupe socialiste 11 décembre

Les sénateurs socialistes se réjouissent de la contribution de l’ensemble de la majorité sénatoriale à l’élaboration d’un grand groupe public, la Banque publique d’investissement (BPI). Premier des engagements du candidat François Hollande, son mécanisme permettra la reconquête de la compétitivité française.

La Banque Publique d’Investissement simplifie de façon radicale les démarches des entrepreneurs. Ils y trouveront, en un guichet unique régional, les compétences d’OSEO, du Fonds stratégique d’Investissement (FSI) et de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC Entreprises) désormais rassemblés.

Les dirigeants de Petites et Moyennes Entreprises (PME), Très Petites Entreprises (TPE) et Entreprises Intermédiaires (ETI) auront là un accompagnant, tout au long de leur développement, dans leurs recherches de financements et pour leurs projets d’innovation. L’association de la BPI à UbiFrance et à la Coface les aidera, par ailleurs, dans leurs démarches d’extension de réseau. Enfin, la place des régions comme relais principal de la BPI, qui va de pair avec une politique assumée en faveur de la décentralisation, ainsi que le renfort du contrôle et de l’association du Parlement aux décisions votée dans la continuité de l’Assemblée nationale, satisfont les sénateurs.

Cette BPI est un marqueur politique fort, pour favoriser la croissance, encourager les créations d’emplois, développer le champ économique de la transition énergétique en faisant le pari de l’essor économique local. Elle est une chance pour diriger l’économie française dans le sens de la marche.

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Agriculture : un budget 2013 qui préserve les grands équilibres

Publié le 11 décembre 2012

Pour la deuxième année consécutive, j’ai été désignée rapporteur pour avis au nom de la Commission des affaires économiques sur le budget de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » du projet de loi de finances pour 2013.

Présenté et adopté par la Commission le 20 novembre dernier, mon rapport vient saluer un budget responsable et équilibré. Je tiens ici à vous en faire une présentation succincte. Je ne reviendrai cependant pas sur les grandes lignes du budget que je vous ai déjà présentées dans un article du 10 novembre.

Un contexte budgétaire particulier :

Tout d’abord, il faut noter que dans le contexte budgétaire difficile et contraint que nous traversons, les crédits de la mission ont dû participer à l’effort de redressement des finances publiques en enregistrant une baisse globale de 3%.

Néanmoins, sous l’impulsion du Ministre de l’agriculture, cette évolution n’a pas signifié une rupture car les principaux dispositifs fiscaux de soutien ont été préservés :

  • maintien des dispositifs d’aides à l’élevage,
  • soutiens fiscaux à l’agriculture biologique,
  • exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties,
  • maintien du régime favorable en matière de biocarburants,
  • annonce de la prorogation de la taxe intérieure de consommation dans le prochain projet de loi de finances rectificative,
  • maintien des dispositifs d’aides à l’installation. Les lignes budgétaires sont certes réduites mais elles permettent de répondre aux besoins résultant du rythme actuel d’installation des jeunes agriculteurs, soit 5000 installations aidées par an.

Par ailleurs, les crédits consacrés à la sécurité sanitaire s’inscrivent en hausse, traduisant une volonté politique forte en la matière.

En tant que rapporteur, j’ai défendu :

  1. un assouplissement du recentrage du dispositif d’exonération de charges pour les travailleurs occasionnels TODE
  2. une accélération de la mise en œuvre du Plan Ecophyto 2018
  3. un accompagnement accru de l’ANSES dans ses missions

Comme vous le savez, le Sénat a malheureusement rejeté le projet de loi de finances pour 2013. En ne votant par la partie « Recettes » du budget, nous avons été privés d’un débat de fonds sur les crédits et donc sur la mise en œuvre de la politique du Gouvernement. En outre, l’ensemble des amendements votés par les sénateurs ont été, de fait, abandonnés. J’espère donc que mes collègues députés reprendront une partie de nos propositions afin que notre travail n’ait pas été vain.

Néanmoins, je vous invite à prendre connaissance du rapport que j’ai présenté le 20 novembre.

Plus d’information :

Pourquoi le Sénat a rejeté le budget pour 2013 ?

Suite aux élections sénatoriales de septembre 2011, notre Haute Assemblée s’est dotée d’une majorité de gauche. Ce succès historique, une première sous la Ve république, reste néanmoins fragile du fait d’une majorité très fragile.

En effet, au Sénat, le parti socialiste et ses alliés, Europe-écologie-les-verts (EELV) et le Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE), n’ont pas la majorité absolue. Nous avons donc besoin du soutien des autres groupes, et notamment du groupe communiste, pour que nos textes soient adoptés.

Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour le budget 2013. Cette situation est d’autant plus regrettable qu’elle s’est faite au prix d’une alliance surprenante, voire incompréhensible, de l’UMP et du Parti communiste.

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